The Taste of Tea, de Ishii Katsuhito.
Les Poupées Russes: 504 salles en France.
The Taste of Tea: 10 salles...
La première demi-heure est un peu lente à passer, on met du temps à rentrer dans le film. D'ailleurs, j'en ai entendu quelques-uns sortir... Ceux-là ne sauront pas ce qu'ils ont perdu, et je m'en vais essayer de leur faire regretter de n'avoir pas su prendre le temps de percer l'atmosphère du film, de n'avoir pas essayé d'entrer s'asseoir à la table de cette famille japonaise pour partager avec elle un bol de riz et quelques tasses de thé...
D'abord, on rentre au coeur de ce qui semble être une campagne japonaise "moyenne", traditionnelle mais sans excès, moderne mais pas trop. L'agitation de la ville reste à l'écart, bien que proche.
Ce petit coin de campagne est filmé tout en douceur. De jolis plans, de belles photos, mais aussi des scènes particulièrement naturelles, on pourrait presque avoir l'impression de faire du tourisme dans une région sans touriste. Le train de banlieue est omniprésent, le bête pont de béton et ses fils électriques, l'épicerie ou le petit bar du coin. Il n'y a pas cette volonté excessive de chercher à tout rendre "beau", il y a simplement une volonté de montrer, de rendre familier, d'inviter le spectateur.
Il parait que ce film est l'adaptation d'une Manga. Pas étonnant. Côté histoire, on a l'impression que ça va dans tous les sens sans vouloir aboutir nulle part.
Pourtant, petit à petit, des vies se recoupent, des mystères s'expliquent, tout prend forme. Il faut juste faire l'effort d'accepter l'invitation, d'accepter de faire partie de cette petite famille, le temps d'un film.
Et on ressort heureux, détendu, "zen". Ca marche...
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