samedi, octobre 27, 2012
mardi, juin 02, 2009
Accident AF 447 : « Et si… ? »
L’accident de l’Airbus 330 d’Air France me tracasse comme rarement.
Depuis hier, j’attends avec anxiété toute nouvelle info, comme si mes proches s’étaient trouvés dans cet avion ; cette nuit, je n’ai fait que rêver d’avion en panne, de nuit d’orages, de descente d’urgence et d’amerrissage…
Pourtant, des accidents surmédiatisés, il y en a eu d’autres ! Pourquoi celui-ci me traumatise-t-il plus que les précédents ?
Peut-être parce qu’il est l’exemple type de l’accident dont on se dit « cela ne peut pas se produire ». Peut-être parce que les seules hypothèses émises depuis hier remettent en question tous les vols transcontinentaux, voire même le transport aérien dans son ensemble…
Comment un avion peut-il disparaître, pouf, là, comme ça, sans même qu’un message radio d’appel au secours ait été émis ? C’est le contraire de tout ce qu’on nous apprend, le contraire de tout ce que j’expliquais habituellement aux amis non-pilotes qui avaient besoin d’être rassurés avant d’acheter un billet.
« - Un appareil bimoteur est conçu pour tenir le palier avec un seul moteur ;
- Tous les systèmes, électriques comme hydrauliques, sont doublés voire triplés ;
- La structure d’un avion est conçue pour résister aux turbulences les plus fortes et est testée dans des conditions bien pires que tout ce qui pourrait être réellement rencontré ;
- La foudre ? Rien à craindre, un avion de ligne en est frappé toutes les 1000 heures et, dans la plupart des cas, cela n’entraîne même pas de déroutement ;
- Etc. etc.… »
Jusqu’à présent, j’étais persuadé que les seules choses qui pouvaient détruire un aéronef en vol étaient un missile ou une bombe. La connerie humaine étant incommensurable, ce risque ne sera jamais totalement exclu. J’avais donc décidé de faire avec et je n’y pensais jamais en prenant l’avion.
D’emblée, il semble qu’à peu près tout-le-monde se soit mis d’accord pour exclure la thèse de l’attentat, pour ne garder que des causes « naturelles » ou techniques. Soit. D’où mon désarroi, donc, puisque j’étais persuadé que, techniquement, « cela ne pouvait pas arriver »…
Et puis… Il y a les experts ! Ah, les experts… Ils ne savent rien, eux non plus. Mais il faut de l’info ; et si on n’a pas d’info, eh bien créons-là ! Alors ils parlent, imaginent, subodorent… La foudre aurait fait ci, la grêle aurait fait ça, les pilotes auraient oublié quelques instants leur radar météo lors d’un changement d’équipage (si si, je vous assure, je l’ai lu !), et ainsi de suite. Peut-être, peut-être pas ; du grand n’importe quoi…
Et si, tout simplement, on avouait qu’on ne sait pas ?
Et si, tout simplement, on admettait qu’on ne saura peut-être jamais ?
Image satellite du 1er juin 2009, 2h15 UTC (source : Eumetsat) :
Communiqué du BEA (extrait) :
« Le BEA recommande, en de telles circonstances, d’éviter toute interprétation hâtive et spéculation sur la base d’informations parcellaires et non validées. »
dimanche, juin 01, 2008
Juin 2008 - Acte I
Mai 1968 : Révolte des étudiants, grève générale des ouvriers un peu partout, le bordel, quoi.
30 Mai : De Gaulle annonce la dissolution de l’Assemblée Nationale et la tenue d’élections législatives.
30 Juin : Victoire écrasante de la droite Gaulliste…
* * *
Mai 2008 : Chacun parle à tord et à travers des évènements, 40 ans plus tôt. L’un veut enterrer l’héritage de 68, d’autres aimeraient bien refaire la révolution.
A Clermont-Fd, Capitale de l’Auvergne dont
« De toute façon ça peut pas continuer comme ça. Ca va péter, c’est obligé. Ca va refaire comme en 68, Sarko finira pas le mois. »
Son chef acquiesce, se marre intérieurement et s’en fout.
30 Mai : Le mois s’achève et à Clermont comme ailleurs, la révolution n’a pas eu lieu. Le petit chef est content et s’occupe tranquillement de préparer ses prochaines vacances.
30 Mai, encore : Le ministre du travail annonce qu’avec la nouvelle loi votée la nuit même, les 35 heures restent la base, mais que chaque entreprise est libre de négocier « sa » durée hebdomadaire du temps de travail, dans la limite des 48 heures fixée par l’Europe.
Et le bordel reprend…
* * *
Mardi 10 Juin 2008 : Bien occupé par son boulot et les grèves à gérer dans son entreprise, Fabien n’a pas trop fait attention aux évènements dans le reste du pays.
Depuis 10 jours, le blocage ne fait que se confirmer. Les grèves ont commencé doucement, mais ont vite pris racine. Au début, il a fallu gérer, essayer de faire rouler quelques trams et bus ; puis les trams sont restés bloqués au dépôt un matin, et les derniers conducteurs de bus ont fini par abandonner eux-aussi.
Aujourd’hui, le petit chef s’en moque : plus de piquet de grève à franchir, plus de grévistes à pointer. Il est en vacances et, au milieu du chaos, s’en va prendre un 737 à Lyon pour Madrid puis les Canaries, en espérant que tout cela soit rentré dans l’ordre à son retour.
* * *
Aéroport de Lyon Saint-Exupéry, Mardi 10 Juin, fin de matinée.
Les aérogares sont prises d’assaut. Fabien ne se souvient pas avoir vu la moitié de tout ce petit monde lorsqu’il avait pris l’avion ici-même, un an plus tôt, pour quelques vacances en Crète.
Ca grouille. Beaucoup de petites familles bien propres, bien classes ; quelques cadres en tenue de combat, portable à l’oreille et PC à la main ; pas les utilisateurs habituels des charters pour la Tunisie ou des compagnies à bas coût, ni du 737 Easyjet pour Madrid.
Ca court partout. On cherche des places ; on rachète des billets 10, 20 fois leur prix. Dans la file d’attente pour l’enregistrement de son gros sac de voyage, Fabien se fait aborder discrètement.
« Il me manque encore une place, j’en ai déjà eu trois sur ce vol pour les gosses et ma femme. Vous êtes sûr que vous voulez aller à Madrid?
- Ah bin oui, j’ai réservé à Madrid, puis aux Canaries, tout est payé. Tant qu’à faire, autant y aller.
- Et si je vous propose de tout vous rembourser, là, maintenant ?
- Bin euh… mais non. Mais il se passe quoi, là ? Pourquoi tout-le-monde est si excité ?
- Vous sortez de quel trou, vous ? Vous n’avez pas eu les infos, ce matin, avant qu’ils ne coupent tout ?
- Mbof vous savez, moi, les infos…
- Depuis cette nuit, il n’y a plus de Gouvernement. Ca a chauffé fort à Paris, on n’a pas tout compris. Toujours est-il que Sarkosy s’est envolé avec femme et enfants dans le jet privé de sa belle-famille, et que les ministres sont partis se cacher à droite à gauche. Quant à moi, j’avais jusqu’à hier soir une petite affaire familiale et ce matin, il me reste juste ce que j’ai eu le temps de sortir du coffre. Voilà pourquoi on file retrouver les parents de ma femme en Espagne, et on avisera. Bon, 1000 euros, ça vous va ? On passe au comptoir Easy, vous annulez votre billet et je passe immédiatement derrière racheter la place !
- Bon c’est sûr, c’est le budget de mes deux semaines de vacances, mais bof… A quoi bon rester, si c’est pour se taper la révolution prolétaire et tout le bordel ? Non allez… Continuez à chercher, dans tout ce peuple vous trouverez bien quelqu’un qui…
- (Petit grand–père derrière nous) Euh… Psssitt, messieurs ?
- Oui ?
- Moi je sais pas trop ce que je fais là. Ma fille m’a posé là en me disant d’aller rejoindre mon frère en Espagne ! Trente ans que je l’ai pas vu, vous pensez ! Qu’est-ce qu’il va me dire ? Combien vous disiez, déjà ?
- 1000 euros ? Vous venez faire l’échange au comptoir ?
- 1000-combien ? Mon oreille n’est plus ce qu’elle était… A mon âge, vous pensez !
- 1200, ça vous va ?
- Ahhhh… 1500 ! Oh bin à ce prix-là. D’toute façon j’n’avais guère envie d’prendre l’avion, alors… »
* * *
Aéroport de Lyon Saint-Exupéry, terminal 3, Boeing 737, 13h40.
« Lyon prévol bonjour, Easyjet 7846, la mise-en-route pour Madrid, s’il vous plaît.
- Easy 7846 bonjour, on est toujours en attente de consignes, mais pour le moment vous avez de la chance, mise-en-route approuvée. Ce sera un décollage 36 Left, départ standard SID MURRO 4Echo, Lyon Départ 133.15.
- 36 Left, départ SID MURRO 4Echo, Lyon Départ 133.15, Easy 7846.
- Easy 7846 c’est correct, contactez le sol 121.825 prêt au poussage.
- 121.825, bonne journée. »
« Sorties fermées, verrouillées, OK pour la mise en route moteur 1.
- Lyon sol bonjour, Easyjet 7846, prêt au poussage… »
Derrière, alors que l’avion commence à bouger et s’éloigner des passerelles, un certain soulagement s’installe. « Ca va le faire », comme ils disent. « Une fois en l’air on est sauvés », alors qu’en temps normal, c’est plutôt à cet instant que les passagers peu habitués commencent à serrer les fesses à l’idée de quitter le sol.
« Easy 7846 roulez piste 36 Left par TF, TJ, T7 et A7.
- Roulage 36 Left via TF, TJ, T7, A7, Easy 7846.
- Correct, au point d’arrêt 36L contactez Lyon Tour sur 120.45. »
Le son du moteur gauche devient un peu plus aigu, juste assez pour décoller l’avion de quelques nœuds, puis se stabilise de nouveau à son régime de ralenti, suffisant pour pousser le Boeing à une quinzaine de nœuds. L’avion suit scrupuleusement les différentes lignes jaunes pour atteindre le taxiway T7 et rejoindre une file de cinq ou six autres appareils. Freinage, attente. Un A320 Lufthansa s’arrache de la piste 36L et chaque avion en attente avance d’une case. En face, trois points lumineux suivent lentement l’approche de la 36R, pendant qu’un Corsair décélère et dégage la piste.
Sur la 36L, les décollages s’enchaînent ; les pilotes ne traînent pas, espérant ne pas se voir bloqués en France. Trois autres avions cèdent leur place au point d’arrêt ; devant le 737 orange ne subsiste plus qu’un A319 Air France.
« Lyon Tour bonjour, Air France 3382 pour Tunis, A7, on est prêt.
- AF 3382 bonjour, maintenez, je vous rappelle. »
Alors que les arrivées continuent, ne restent plus au départ que l’Air France suivi par l’Easyjet. Derrière, aucun avion ne vient plus compléter l’attente. De longues minutes passent…
Depuis son hublot, côté droit, Fabien constate la mise en route du moteur 2, vibrations et sifflement à l’appui, puis léger et éphémère nuage de fumée.
« Lyon Tour, Air France 3382, vous nous avez oubliés ?
- AF 3382 négatif, je suis juste en train de recevoir de nouvelles consignes. A priori, pas de décollage pour vous, 3382.
- Euh, 3382… On saisi pas tout, là… C’est quoi le problème ?
- Et bien 3382, le problème, c’est que nous avons ici présents en tour de contrôle des personnes qui nous demandent d’annuler tous les vols, par sécurité et dans l’intérêt général. Donc 3382, vous roulez par la piste 36L, vous sortez en A6 et passez avec le sol 121.825.
- Bien reçu, roulage 36L, A6 et 121.825, Air France 3382.
- Lyon Tour bonjour, Easyjet 7846 en A7, prêt et euh… on peut y aller, nous ?
- Easy 7846 bonjour, négatif, même punition. Suivez le 319 en 36L et sortie A6, le sol 121.825.
- Bien compris, Lyon, mais… Notre compagnie est Britannique, l’avion est immatriculé en G, l’équipage est Suisse et une bonne partie de nos passagers sont européens, non français. Nous n’avons rien à voir avec les problèmes politiques franco-français actuels. En vertu de la convention régissant le transport aérien et des accords de Schengen, nous insistons pour garder notre créneau et effectuer notre vol normalement.
- Bien compris aussi, 7846, mais le monsieur derrière moi insiste au moins autant que vous. Vous avez des passagers français à bord et ceux-ci sont priés de ne pas quitter le territoire jusqu’à nouvel ordre. Roulez en 36L et sortez en A6, s’il vous plaît.
- On s’aligne et on décolle 36 Left, Easy 7846.
(A son copilote :) Allez vas-y, aligne-nous. Ils ne vont quand même pas nous envoyer la chasse !
- Easyjet 7846, Lyon Tour, ne jouez pas à ça avec eux…
- Bien reçu, on monte dans l’axe vers
Second soulagement des passagers alors que le Boeing roule de nouveau, vire à gauche sur la piste ; sans marquer d’arrêt, le régime des réacteurs augmente et ça commence à pousser fort. Des parkings sur la gauche apparaissent des gyrophares bleus filant à pleine vitesse entre les avions. Deux Laguna break de la PAF s’arrêtent de chaque côté de la piste, à la moitié de sa longueur ; en sortent plusieurs fonctionnaires de Police en tenue de combat qui pointent immédiatement leur Famas en direction du Boeing.
« Easy 7846,
(Copilote :) Bon on arrête là. Ils sont capables de tout, ces maudits français, ils ont coupé des têtes pour moins que ça !
- Lyon Tour, bien reçu, on voulait juste décrasser un peu les moteurs… Par contre pour A6 ça va faire un peu juste. »
Le 737 aura à peine eu le temps d’atteindre une soixantaine de nœuds que, déjà, les réacteurs retrouvent le ralenti, les aérofreins se déploient et un freinage puissant sur les roues se fait ressentir.
La plupart des passagers se lamentent tout en se demandant bien ce qui a pu se passer… Même si certains s’en doutent déjà, comme Fabien qui voit déjà ses îles Canaries s’éloigner.
« 7846, vous sortez par A5 en suivant la première voiture de
* * *
Voitures au pied de l’avion, policiers armes au poing ; deux bus de l’aéroport ; escalier mis en place, ouverture de la porte principale.
« Messieurs Dames bonjour, comme vous le savez, la situation a quelque peu changé depuis ce matin. Le Gouvernement Provisoire nous a demandé d’éviter que des citoyens français ne quittent le pays par peur de l’avenir alors que nous nous efforçons d’assurer la sécurité de chacun. Nous allons donc devoir procéder à un contrôle d’identité, ainsi qu’à une vérification de la validité de vos billets. Merci pour votre compréhension. »
Scrupuleusement, le contrôle se fait. Les étrangers restent dans l’avion. Les français, selon le bon vouloir des policiers, sont affectés à l’un ou l’autre des deux bus. Arrive le tour de l’homme ayant essayé d’acheter le billet de Fabien.
« Ces billets ont été achetés quand ?
- Ce matin, pendant l’enregistrement.
- Une envie subite de partir en vacances en Espagne ? Les enfants n’ont pas école ?
- Les parents de mon épouse sont Espagnols. Mon beau-père est bien malade et, puisque les écoles sont en grève, j’ai pensé amener les enfants pour qu’ils profitent de leurs grands-parents.
- Et vous avez décidé ce matin, comme ça ?
- D’habitude, les billets achetés chez Easyjet sont moins chers au dernier moment.
- Ce matin, ils ont du vous coûter un peu plus cher, non ? Sans doute plus que ma paie de fonctionnaire de Police… De quoi avez-vous si peur ? Pourquoi fuir votre pays ?
- Je ne fuis pas, Monsieur. Je laisse passer la crise. J’ai tout perdu en une nuit. Que ferai-je ici si je reste ?
- Et que ferez-vous si vous partez ? Non croyez-moi, tout se passera très bien. Il va juste falloir prendre de nouvelles habitudes, comme nous le faisons nous-mêmes. Nous allons vous aider à vous adapter. Je vous laisse suivre mon collègue jusqu’au bus numéro un.
- Et mon épouse, et les enfants ?
- Préférez-vous qu’ils vous suivent et qu’on leur explique aussi comment s’adapter ?
- Euh, je ne sais plus…
- Alors laissez-les rentrer chez eux, vous les aiderez à votre tour à… s’adapter… Madame : bus numéro deux. Au suivant. »
Fabien tend son passeport et son billet, ainsi que ses réservations pour les deux semaines à venir.
« Date d’achat ?
- Il y a deux semaines environ. Fin mai.
- Vous aussi, vous avez un grand-père malade en Espagne ?
- Non, moi j’ai bien travaillé pour le Service Public pendant des mois, et je souhaitais prendre des vacances que je croyais méritées.
- Et éventuellement, fuir les grèves et le nécessaire changement ?
- Franchement, fin mai, qui se doutait de ce que serait aujourd’hui ? Mes vacances étaient payées, et les billets d’avion non remboursables. Alors autant les utiliser.
- Peut-être. Quoi qu’il en soit, vous devrez sans doute passer ces vacances chez vous. Je garde votre passeport, vous serez contacté à votre domicile. Bus numéro deux. Au suivant. »
* * *
Peut-être @ suivre...
mardi, mai 13, 2008
De l'Aviation, de la Vraie...
(Pas des rigolos d'aéro-clubs dans mon genre qui veulent se prendre pour des pilotes de ligne avec leur DR400 :-( )
Je sais, tout-le-monde s'en fout, mais comme c'est tout ce que j'ai fait de mes congés, voici quelques photos de deux vieux coucous à Issoire.
(14 photos)
mercredi, février 21, 2007
Retouche
- Avant, photo d'avion par temps brumeux + verrière en plexi:
- Après quelques simples clics:
Et une des toutes premières photos prises pour essayer le D80:
Si je l'avais prise en "RAW", j'aurais aussi pu supprimer ce vignettage excessif...
mercredi, août 09, 2006
Vol de Juillet
Avion = "Moyen de transport rapide pour personnes pas pressées"...
Avec le HR200, rien n'est plus vrai... Mon Dieu que cet avion est lent...
Et pour prendre des photos, ce n'est vraiment pas ça non plus. Bonjour les reflets sur la bulle en plexiglass, au revoir le contraste et les jolies couleurs!
Mais ce n'est pas grave, on en prend plein les yeux quand même...
Domme
(L'AD est sur le plateau, au fond, légèrement à gauche)
La Dordogne
mercredi, septembre 28, 2005
Ce dimanche devait être aéro...
Le matin, assemblée générale extraordinaire d'un de mes aéro-clubs:
séance un peu tumultueuse, digne de la plupart des associations, conclue par un vote démocratique n'appelant aucun commentaire.
Ensuite, repas "colibriesque"(1) chez Isa et Thierry en compagnie de
Yannick (le Y du XYR!) et Brigitte, venus dans leur Jojo depuis
Grenoble. Yannick m'avait proposé d'aller voler avec lui l'après-midi
pour essayer de gratter un peu les volcans auvergnats, voire quelques
altisurfaces. Hélas, la perturbation qui approchait a forcé nos Xyrdaves (2) à rentrer chez eux plus tôt que prévu, au lieu de risquer l'immobilisation en Auvergne.
(1) "colibriesque": de colibris, de membres de la "PilotList".
(2) XYRdavie: pays alpin de Xavier, Yannick et Rémi, pilotes locaux.
Avec Isa et Nono-le-Rouje, rascolleur invétéré, nous avons donc continué l'après-midi en furetant autour des avions du hangar bien rempli d'Issoire Aviation: un Lion, des Lionceau(x) et des appareils divers et variés, dont quelques superbes machines de collection, tous bichonnés avec amour par Nounours et sa famille.
Nous avons sorti la dernière perle de la flotte, un Mauboussin, afin de
le faire tourner un peu; il ressemble à celui-ci:
http://www.mapica.org/modules/mauboussin
Prévol attentionnée, ouverture du capot, brassage musclé de l'hélice,
gavage d'essence, Isa aux commandes pour les magnétos et les gaz,
re-brassage, tentatives de lancer, etc etc... Plusieurs minutes pour le
démarrer (c'est toute une technique: trouver le bon mélange, la bonne compression pour le démarrage à la main), et ça part enfin, presque sans fumée, des claquements secs sortant de l'échappement direct. Il fait du vent, il pleuviotte, on se gèle, le moteur dégage de bonnes odeurs de meeting aérien des années 30, c'est génial !
Après 10 bonnes minutes de chauffe, Isa descend et son papa prend les commandes (en place arrière). Isa vient alors me chercher et me pousse vers l'avion, tout en me hurlant les consignes pour m'installer en place avant, moteur tournant.
Pas de verrière en plexiglace, pas de toit, rien. Juste un petit
pare-brise et hop, on roule.
Je n'ai pas touché aux commandes; il n'y a pas de radio ni d'intercom,
et je n'aurais pas pu écouter les conseils de Philippe. Toutefois, être
passager d'un avion de plus de 60 ans, avec pour pilote l'un des grands noms de l'aviation française actuelle, ça fait quelque chose.
Nous avons pris tranquillement un peu d'altitude autour du terrain, sans forcer le vieux moteur qui n'a repris vie que depuis quelques vols.
Nous avons fait le tour d'un plateau, d'un village, toujours le nez à l'air et bien au frais, en contact direct avec la nature, avant de revenir évoluer vers le terrain, de faire un passage à 185 km/h en hyper sécurité et confiance, puis de reprendre le tour de piste normal.
L'atterrissage trois-points fut bien entendu parfait, Philippe pilotant
sans rien y voir devant, passant la tête sur les côtés.
Bref, c'est encore un côté fantastique de l'aviation, un côté qui
m'attire beaucoup plus que les Airbus et autres ordinateurs volants.
Moteur coupé devant le hangar, je n'avais plus envie de redescendre...
Ce petit vol n'a pas duré bien longtemps. Mais c'était du vrai. De la
vraie Aviation.
Ces jours-ci, je suis en train de lire "le Bal des Breloques" de Jan
Tutaj, où l'on cause de meeting aérien des années trente, de Bücker
Jungmann, de Morane ou, plus loin, de Caudron Simoun. Bref, d'Aviation avec un grand A.
Je ne sais pas lequel des deux, du bouquin ou du Mauboussin, m'a permis de mieux apprécier l'autre. Sans doute les deux, en fait.
Le livre de Jan m'a mis depuis plusieurs jours dans l'ambiance d'une
autre époque, et le vol avec Nounours m'a immédiatement replongé dans cette même époque, dans cette Aviation aux odeurs d'huile brûlée, aux sensations à fleur de peau et au goût du bonheur.
Bientôt viendront les photos de Nono. D'ici là, merci Isa, merci
Philippe, merci India-Oscar.
Et merci Jan pour ton bouquin qui me fait rêver.
Lisez "le Bal des Breloques": http://www.ankidoo.com/aero
... et faute de Mauboussin, faîtes au moins du Jojo ;-) !!!
samedi, septembre 24, 2005
Au cap et à la montre
<< style="font-style: italic;">> Voici le récit d'une nav qui s'annonçait sans histoires,
> enfin je le croyais, et
> qui s'est avérée riche en enseignements.
Et bien, voici le récit d'une nav qui s'annonçait sans histoire et
qui... enfin, comment dire... et bien qui fut sans histoire, tout
simplement.
Il faisait un temps superbe ici aussi, vendredi dernier, sauf une
perturbation venant du nord-ouest et qui incitait simplement à ne pas rentrer trop tard.
- Le trajet: Clermont - Saint-Flour pour survol de maison parentale -
Mende pour repas au resto - puis retour vers Clermont en zigs-zags.
- L'avion: un sympathique Jodel D113, sans GPS, sans VOR ni NDB, sans directionnel, bref, rien d'inutile (tu vois, Fx, je me soigne ;-) )
- Le passager: mon père, en guise de cadeau d'anniversaire pour ses 60 ans et sa retraite.
> Départ de Dinard en 35 et virage pour rattrapper le QDR 230 qui va nous mener à Pontivy.
Ouh là. Ca me rappelle des souvenirs d'une époque où j'apprenais à
naviguer avec un HR200 et son VOR, en regardant plus à l'intérieur
qu'à l'extérieur.
Avec le Jojo, j'ai appris à voler autrement...
Décollage en 08 gazon, juste sous le nez d'un A319 qui s'aligne pour
la 08 dure et qui n'aura pas pu faire de "rolling take-of" à cause de
moi.
Départ "au pif" vers le Puy-St-Romain et mon petit village, histoire
de voir si mes petites voisines sont dans leur piscine (mais non,
suis-je bête, le vendredi, il y a école).
Puis cap toujours "au pif, vers ces montagnes à l'horizon, St-Flour
doit être derrière".
Quelque chose à voir à droite? Et hop, un virage à droite.
Un truc à voir ici? Re-hop, un petit tour par ici...
On repère chaque village, on suit les vallées, rivières, montagnes.
> Surtout qu'il m'oblige à tenir la carte dans le sens de la route
> et comme on va vers le Sud...
Je lis des cartes routières depuis que je suis en âge de lire, et
maintenant des cartes aéros. Et aucun instructeur n'a réussi à me
convaincre de les placer "dans le sens de la route".
Chacun ses méthodes. Moi, c'est "nord vers le haut", et pour que ça
corresponde avec ce qu'on voit au sol, la tête fait le reste. Faut
croire que ça marche aussi!
> Je vois bien mes repères...tranquille pèpère.
> Ouaip, sauf que je suis tombé dans le panneau...en plein dans le mille.
> J'avais pourtant vu que j'avais un cap beaucoup trop à l'Ouest.
> Le VOR me disait que j'avais aussi dérivé...
> J'avais bien un village là sous mon aile droite qui était sur mon trait...enfin dont je
> pensais qu'il l'était.
> Mais ça n'était que l'ombre d'un grosmulus!
Faut dire qu'en Bretagne, vous n'êtes pas gâtés ;-) !!
En Auvergne, je suis favorisé. Les montagnes ne se ressemblent pas
toutes, les vallées non plus.
Tiens, justement, à Mende, un instructeur Enac est venu taper la
discute après le repas, pendant que ses élèves faisaient le plein du
TB20:
" - Vous venez de loin?
- Oh non, Clermont-Ferrand.
- Ah et puis avec un bon petit avion! Au moins c'est les bonnes
vieilles méthodes: le cap et la montre!
- Bof oui, et encore... Ici c'est impossible de se perdre. Il y a
toujours une montagne différente, un vallée caractéristique, un lac
particulier. Toujours un bon point de repère. Non vraiment, on ne peut pas se perdre, dans cette région...
- Ah, je vous assure que mes élèves y arrivent très bien! "
Se perdre? S'égarer, soit, mais se perdre...? A mon avis, c'est que ça
va trop vite, leur TB20, là...
En repartant, nous sommes allés tourner vers La Canourgue pour
chercher un terrain indiqué sur la carte et que, tel David Vincent,
jamais nous ne trouvâmes.
J'ai donc fait un tour ici, un tour là, et puis d'autres, et puis bon
faudrait peut-être pas y passer la nuit non plus, alors on reprend la
route du retour...
Et là, après au moins... 3 minutes de vol? Et bien je me suis aperçu
que je n'étais pas dans la bonne vallée montant vers Marvejols, mais
dans celle du Lot revenant vers Mende! Comme quoi... ;-)
Bref, un saut de puce pour passer d'une vallée à l'autre et zou, nous
revoici sur la bonne route.
S'égarer n'est pas se perdre ;-))
> La visi du jour est exceptionnelle. On voit Rennes au loin à droite et dans ce sens la visi
> horizontale doit dépasser les 50Km.
Nouveaux zigs-zags. Ici, un joli petit manoir; là, un vieux fort en
ruines. Nous avons pris soin de tout faire, sauf de la ligne trop
droite!
Retour de nouveau par Saint-Flour, puis verticale du terrain
(attention, ne prévoyez pas de venir vous y poser ces jours-ci,
terrain fermé par Notam pour travaux sur la piste).
Le plateau du Cézallier est un endroit magnifique à survoler.
N'hésitez pas à prévoir ce coin pour vos navs, c'est sauvage, naturel
et vraiment beau.
http://fabien.camus.chez.tiscali.fr/annexes/baladero/rodezcf/retrod1.htm
En plus, si vous souhaitez vous payer un petit buron loin de tout en
guise de résidence secondaire ultra-calme, ici ça coûte trois fois
rien...
Bref, retour et nettoyage du Jojo.
Bilan: 2h50 de vol et une trésorerie allégée... Mais que de bonheur à
piloter cette petite machine!
--
Fab' - AC Auvergne / Vovosa (Clermont-Fd) - AC Brioude >>
mercredi, août 17, 2005
Ca plane pour moi
Essayer le vol à voile, apprendre à voler comme un oiseau, sans moteur.
Découvrir d'autres machines, une autre façon de piloter, réapprendre les bonnes bases...
Mais bon voilà, quand on gagne 1500 Euros par mois, on ne peut pas tout faire. Il faut faire des choix.
D'autant plus que le club sympa de planeur, là où je connais déjà quelques pilotes, il est à Brioude, à 60 kms de mon bled paumé.
Ca faisait donc longtemps que ça me tentait, mais aussi longtemps que je repoussais.
Lundi matin, en prenant le petit-déj sur la terrasse, chez mes parents dans le Cantal, j'observe une belle buse qui spirale.
Sans donner le moindre battement d'ailes, elle tourne, monte, tourne et monte encore, jusqu'à atteindre la base des cumulus.
Elle ne fait pas ça pour manger, ni pour battre un record, non non. Elle semble se faire plaisir, et c'est tout.
Et si c'était pour aujourd'hui?
Ni une ni deux, j'appelle Coraline, colibriette membre du club de Brioude. Pas joignable, j'appelle Michel, pilote d'avion et de planeur, remorquant régulièrement à Brioude, lequel me file les numéros de Philippe Rodier, colibri, seul et unique moniteur.
Très disponible, le rendez-vous est donc pris pour le soir même...
Brioude: plate-forme sympa. Camping sur place, resto; pas dérangé par grand monde et ne dérangeant pas grand monde.
Quelques Belges ou Hollandais passent leurs vacances ici, entre camping-car et planeur. Philosophie qui me plaît déjà.
Philippe m'accueille et m'amène au planeur bi-places alors qu'un autre de ses élèves s'y installe. Pendant leur vol, je discute avec un jeune breveté passionné qui me conforte dans l'idée que j'ai choisi le bon club.
A mon tour de m'installer à l'avant de cette belle machine, inconnue pour moi.
Le remorqueur vient se placer, le câble est tendu, et c'est parti!
Déjà, suivre l'avion-remorqueur n'est pas tout simple. Je n'ai jamais été très bon à Combat Flight Sim...
Puis c'est le largage. Et là, le bonheur commence...
Un doux bruit d'air, et c'est tout.
Philippe nous emmène sous un cumulus et essaie de me faire ressentir la pompe qu'on accroche. Pas facile, mais le vario ne laisse pas de doute: ça monte, ça monte! Les spirales sont douces: 30°, 40° parfois, et Philippe me laisse petit-à-petit les commandes.
On quitte une pompe pour aller en chercher une autre en prenant de la vitesse. En chemin, Philippe me démontre le lacet inverse et l'utilité des pieds, tellement plus importante que sur mes avions à moteur. Ca ne va pas être du gâteau, de devoir réapprendre tant de choses... mais ça va être d'autant plus intéressant et passionnant!
On spirale, on monte de nouveau, jusqu'à se rapprocher (à distance réglementaire) de la base des "gromulus".
Après tous ces virages, être désorienté doit être fréquent; heureusement, je connais bien la région et retrouve vite mes repères.
"- Tu veux traverser la plaine pour qu'on rejoigne ces nuages, là, de l'autre côté?"
Allez c'est reparti, on prend de la vitesse, on glisse à 140 km/h tout en traversant la "Petite Limagne". Pour tout ça, on aura perdu environ 250 mètres d'altitude, seulement.
"- Hep! Chef! Un oiseau, là, à droite!
- Tu veux qu'on le suive? Allez vas-y, suis-le..."
Le gros rapace choppe une pompe, et on l'accompagne. C'est tout simplement génial. Nous volons de concert avec l'oiseau, nous tournons ensemble, nous montons ensemble.
La nature. LE vol.
Alors que je suis l'oiseau des yeux, mais qu'il monte bien mieux que nous, je remarque que ce sont en fait 10, 15, peut-être 20 rapaces qui tournoient au-dessus! Ils montent jusqu'à rentrer dans les nuages, on en voit carrément disparaître quelques-uns.
C'est fabuleux.
A cet instant, la décision est prise. Qu'importe si c'est difficile, qu'importe si je me ruine et m'occupe moins de la maison. Tant pis pour le reste, je DOIS apprendre à maîtriser cette machine, je DOIS apprendre à voler comme un de ces magnifiques oiseaux.
Lors, on laisse les oiseaux et on commence à rejoindre le terrain. Je découvre l'usage des aérofreins, je découvre la descente un peu forte qui peut faire bobo à la n'oreille, j'admire la manière dont Philippe fait glisser son planeur à quelques centimètres du sol, jusqu'à ce que le hangar se rapproche et qu'il soit nécessaire de poser la roue et de caresser les freins, à peine...
Et voilà. Pfiou...
Je ne sais pas pour vous, mais moi, ce vol m'a fait plein de trucs bizarres.
Ce contact avec la nature, ce vol en compagnie d'un oiseau, cette impression de faire corps avec les éléments...
Quand je suis rentré chez moi, j'ai été pris d'une grosse envie de faire l'amour.
Le retour aux sources, sans doute. Le mythe de l'homme-oiseau, l'instinct...
La suite, c'est pour vendredi, s'il fait un temps à mettre un planeur dehors.
En plus, il y a rascol à Brioude, ça tombe bien.
Alors @ bientôt, pour de nouveaux vols naturels, des vols essentiels.
http://brioudeclub.free.fr/
vendredi, août 12, 2005
Aérolix 2005
http://fabien.camus.chez.tiscali.fr/annexes/aerolix05/index.html
Photos de René Quinsat, mise en page de moi-même...
jeudi, août 11, 2005
Autour de la Seudre
Marie-Marie: - Je cherche quelqu'un pour m'emmener à Marennes ce week-end, chez Dominique et Nicole. Ca te dirait?
Fab': - Euh (mais de quoi elle cause, elle, là?)... Ce week-end, je bosse...
...Mais dimanche, je termine un peu après midi, et ensuite il n'y a rien de prévu avant mercredi, donc...
Marie: - Ok on se tient au courant.
J - 2
Marie: - Faaaab, c'est d'accord, on peut partir dimanche après ton boulot, et revenir mardi soir.
Fab': - Avion?
Marie: - Oscar-Juliet, le HR200. C'est avec lui que je vole.
(Explications: Marie-Marie est lâchée sur HR200, mais pas encore PPLisée. Ce qui ne saurait tarder. D'où mon utilité, en attendant sa licence.)
Fab': - Ah. Faudrait donc que je me fasse lâcher sur cet avion, tant qu'à faire... Allo... Jean-Pierre?
Jean-Pierre (instructeur-courant-d'air): - Demain après-midi!
[Entre temps:
Pierre (responsable des vols): - Marennes? HR200? Non. Terrain trop court. Vous irez à Rochefort.
Fab' & Marie: - Ah, bien, ok. Rochefort.]
J - 1
Le Fab' a fait toute sa formation initiale sur HR200-120. Mais depuis, il ne vole plus dessus, surtout depuis qu'il a pris goût aux Jojos et à leur petite roulette arrière bien placée.
Le Fab' se fait donc lâcher sur le HR200-108 par le Jean-Pierre. Avion lourd, peu puissant, pas spécialement excitant, mais spacieux et confortable pour voyager à deux. Tour de piste en dur, puis en gazonnée, puis un exercice de panne moteur. Ce Robin métallique est un vrai fer-à-repasser. Quoique, j'ai vu des fers-à-repasser planer mieux que ce truc.
Jour J
Réveil 3h30 pour aller bosser. Vers 4h30, en route vers le boulot, je croise 4 chats noirs au beau milieu d'un carrefour, les premiers êtres vivants de la journée. Certains, après cette rencontre, n'auraient peut-être pas osé monter dans un avion...
Dimanche matin de travail normal, à transporter quelques alcooliques à l'haleine aigre du foie sirosé. L'odeur est prenante et non, je vous promets qu'on ne s'y fait pas. Mais bref...
12h40, le temps de virer l'uniforme et sa cravate, et me voici à l'aéro-club.
Marie-Marie m'attend avec les sandwiches, l'avion est prêt, la nav aussi.
13h40, décollage pour un peu plus de 2 heures de vol, navigation sans histoire, un peu ralentie par un vent du nord-ouest.
En-dessous, bien que volant assez haut, on peut deviner la forte circulation de ce week-end classé "noir". En l'air, peu de trafic, le pied.
16h00, "posé pas cassé" à Rochefort.
L'avion, c'est génial. A peine plus de 2 heures pour faire ce qui aurait nécessité au moins 5 heures en voiture, voire plutôt 7 avec les bouchons de ce week-end. Et pas fatigués pour deux sous. Que du bonheur.
Dominique nous attend déjà et nous amène au terrain de Marennes. Piste un herbe un peu courte pour notre lourd HR200, mais idéale pour les Jojos de tous types, comme pour tout avion au rapport poids-puissance un peu plus "normal".
Ce dimanche, c'est la fête de l'aviation, à Marennes. Une ambiance simple et chaleureuse qui rappelle que "l'aviation légère et populaire" existe encore bel et bien, et qu'elle a toujours ses admirateurs...
J'ai l'impression que ce "jour J" aura duré 2 jours: grâce à l'avion, tout est possible!
Une journée de plus de 7 heures de boulot le matin, 2 bonnes heures de vol, puis un bon moment passé à Marennes, avant d'aller visiter Ronce-les-Bains (où nous logerons), d'y faire un bon repas, de retourner au terrain pour mieux garer le Gruman de Dominique, etc.
Ce n'est pas fini! Il est encore temps d'aller profiter d'un magnifique coucher de soleil depuis les remparts de la citadelle fortifiée de Brouage. Mais aussi, d'aller humer l'ambiance de la grève de La Tremblade by night, avec ses adorables petites baraques de pêcheurs (ou plutôt d'éleveurs d'huîtres), ses restos, ses moules cuites au feu des aiguilles de pin...
Plus tard, j'apprendrai qu'en visitant Ronce, je suis passé devant la maison de Jean Delemontez, Dieu vivant, créateur du Jodel. Si je l'avais su avant, j'aurais pris le temps de me prosterner en l'honneur de ce saint homme, lequel continue à innover et à faire évoluer l'aviation!
J + 1
Ne pas rater le Marché de Ronce-les-Bains. Des montagnes d'huîtres, de moules bien fraîches et appétissantes, de bestioles pleines de pattes et de pinces, de poissons divers et variés. Superbe.
Tombé amoureux la veille de ce coin, je retourne visiter, de jour, La Tremblade, sa grève, ses parcs à huîtres.
Je passe sur l'après-midi de plage, c'est banal, ça n'intéresse personne, mais ça fait du bien de temps en temps.
J + 2
Dominique nous prête sa voiture et nous retournons au HR200, à Rochefort.
Décollage pour un superbe, un magnifique, un splendide vol autour de Fouras, l'île d'Aix, l'île d'Oléron, la côte Sauvage jusqu'à Royan. Avitaillement du fer-à-repasser volant (quoique, néanmoins, de fort bonne volonté; brave bête, va...).
Retour en survolant la Seudre, son dédale de petites bicoques charmantes au milieu d'innombrables parcs à huîtres. Tout ce coin, autour de la Seudre, de Mornac à La Tremblade ou Marennes, est absolument magnifique.
Région que je ne connaissais pas, et dont je suis un peu tombé amoureux, moi qui ne suis pourtant vraiment pas un homme de la mer.
[Mode "rêve" On: un Jojo à Marennes, une petite baraque de pêche au milieu des étangs, un petit bateau au pied de la baraque... Que demander de plus?
Mode "rêve" Off.]
Avant de se poser de nouveau à Rochefort, un petit tour autour de Brouage, aussi sympa des airs que du sol.
1h35 de vol, et rien que du beau.
Après le repas (cf "le Marché de Ronce" ;-) ), visite de Mornac, village préservé aux très nombreux artisans.
Retour par les petites routes ou chemins, au milieu des parcs à huîtres et des baraques, toutes différentes. Pas simple de se retrouver dans ce labyrinthe, mais ce n'est pas grave, ce coin est superbe et s'y perdre est un plaisir.
Mais dites-moi... Nous devions partir au soir de J + 2, normalement?
Bin oui mais non. On est trop bien, on en profite encore un peu. Nous ne partirons donc qu'au matin de J + 3, voilà.
J + 3, donc...
Dominique nous ramène à Rochefort.
La nav est bien prête, on croit avoir déchiffré la carte correctement, tout va bien, on reprend donc les airs, non sans quelques regrets.
Sauf que voilà, "trop d'infos tue l'info", et la 500000è aéronautique, c'est quand même un bordel à décrypter, parfois. Et en décollant de Rochefort, en partant vers l'Est et en montant, montant... et bien, il y a une grosse, une très grosse zone militaire. Tellement grosse que je ne l'ai pas vue. Au moins aussi grosse que les remontrances du contrôleur militaire de Cognac qui, s'il l'avait voulu, aurait pu me sucrer ma licence pour un bon moment, et me ramener ainsi parmi les vulgaires automobilistes. Heureusement, un contrôleur est avant tout un homme, et souvent aussi un pilote, qui sait que la lecture d'une carte aéronautique en France devient de plus en plus impossible. Et qui sait aussi ressentir le malaise et la bonne foi de la voix qu'il entend, de l'autre côté de sa radio.
Merci Monsieur, j'étudierai mieux les planchers de vos zones, la prochaine fois, promis... Et puis, c'est encore en faisant des erreurs qu'on apprend le mieux, non? (*)
Bref, retour un peu en zigs-zags vers l'Auvergne, dus à une dérive capricieuse et un vent de nord-est qui ne nous permettra pas des records de vitesse-sol. Mais même sans embouteillage, aucune voiture n'irait de l'Océan à l'Auvergne en 2 heures et quart, n'est-ce pas?
L'essentiel des photos, à voir ici:
http://fabien.camus.chez.tiscali.fr/annexes/baladero/seudre05/index.html
(*) Bien entendu, les faits décrits ici se sont déroulés il y a plusieurs années, et il y a prescription depuis longtemps.
D'ailleurs, je n'ai jamais piloté de HR200, je ne sais même pas ce que c'est.
En fait, je ne suis même pas pilote, pour tout dire.
Je me demande même si la Seudre existe vraiment...
samedi, juillet 23, 2005
mercredi, juillet 20, 2005
Ces merveilleux Fous Volants...
Chaleur torride; besoin d'eau, beaucoup d'eau...
Assis à la terrasse du bar du RSA, sirotant un mélange de Fun-Tea et de flotte, je venais de passer un bon moment autour des Racers.
Exposés dans un parc ouvert au public, chacun pouvait les admirer de près. Rien que ça, c'était déjà formidable, à Nevers: les Racers n'avaient pas été mis hors de portée du visiteur moyen, tout-le-monde avait le droit de déambuler entre les machines!
Bien-sûr, il y a toujours de grands enfants qui ne peuvent s'empêcher de toucher un peu, c'est dommage mais compréhensible. De telles lignes, une telle finesse, une telle élégance... Comme pour une jolie femme, caresser avec les yeux ne suffit plus.
Parmi ces avions de course, si racés, on trouve quand même des styles très différents; au contraire des F1 automobiles dont chacune se ressemble, sauf le peinture et les publicités.
Tous sont beaux et impressionnants, mais je me suis particulièrement attardé sur deux d'entre eux.
L'un est celui de Vincent Martinez, mon "Régional de l'étape" à moi (ses avions sont au chaud à Issoire). Il a été parmi les premiers à lancer les "Courses de Racers" en France. Je l'avais vu évoluer quelques fois à Saint-Flour, et tout dernièrement, autour du Plateau de Gergovie, lors d'Aérolix 2005. Gergovie est d'ailleurs, à mon humble avis, un lieu à retenir pour de vraies courses futures: la situation en fait un site idéal pour les spectateurs, les avions pouvant passer beaucoup plus bas, tournant autour du plateau, sans le moindre risque et avec un volume immense pour dégager vers l'extérieur en cas se soucis.
Voir ces avions débouler dans un creux, au-dessus d'une rangée d'arbres, les voir virer autour de nous, presque à notre hauteur, doubler ici par l'intérieur ou là par l'extérieur, ce fut un spectacle qui a laissé sans voix bon nombre de spectateurs! Vraiment, il y avait un petit côté "Satanas et Diabolo", dessin animé de mon enfance que je regardais en mangeant, chez ma Nounou, où ces "Merveilleux Fous Volants" trouvaient toutes les astuces possibles pour griller les autres concurrents...
Cyrille, un des mes amis pilotes de l'aéro-club, a du me dire quelque chose comme: "Putaing qu'est-ce que c'était beau! Ca c'est de la vraie aviation! Faut que j'essaie ça, vraiment..."
L'autre avion sur lequel j'ai bavé un bon moment, c'est le "F-PVIT". Si mes souvenirs sont exacts, c'est bien celui-ci sur lequel il était écrit, discrètement: "Pilote: Xavier Beck".
Une machine moderne, aux lignes d'une finesse de grande et belle jeune fille, à la peau rigoureusement impeccable. Chaque moindre petit détail était pensé pour gagner un pouillème de noeud. Le profil de son aile, les courbes de son fuselage, des entrées d'air jusqu'à l'empennage, rien n'avait été laissé au hasard...
Hélas, ce vendredi, il n'y a pas eu de démo en vol. Dommage, car un avion est toujours plus beau en vol; alors un si bel avion au sol, devait être magnifique en l'air!
Assis à la terrasse du bar du RSA, sirotant toujours mon mélange de Fun-Tea et de flotte, c'est là que je l'ai reconnu. Comment reconnaître quelqu'un qu'on a jamais vu, ni même en photo? Je ne sais pas, mais c'est ainsi.
Dans sa combinaison d'organisateur, un grand bonhomme se tenait sous la Tour et contemplait, légèrement en hauteur, "son" rassemblement. Ce type avait un regard lointain, profond, de ce regard qu'ont ceux qui ont déjà eu l'occasion de voir la vie différemment, je ne sais pas comment l'expliquer. Et puis aussi, dans ce regard, un peu d'inquiétude (pourvu que ce rassemblement se passe bien!) et un chouillat de fierté (putain oui, ça se passe plutôt bien ;-))...
Le Monsieur est entré dans le hall, je l'ai perdu de vue. Quelques instants plus tard, il était sur ma terrasse, à un mètre de moi, vérifiant encore et encore que tout se passait bien. Il s'est tourné et j'ai pu lire sur sa combinaison: "Xavier Beck". J'avais raison.
Je n'ai pas osé me lever et le déranger. Que lui aurais-je dit? "Bonjour monsieur Xavier, je suis un obscur petit pilotaillon qui vous lit depuis quelques années sur le Forum FFA et qui suit avec admiration votre passion pour l'aviation et les courses de Racers. Félicitations pour l'organisation de ce RSA, c'est vraiment super..."
J'aurais pu dire ça. Je ne l'ai pas fait. Xavier devait être bien assez occupé comme ça.
Aujourd'hui, le superbe avion est cassé. Tant pis.
Mais le Xavier n'est pas trop trop cassé, et c'est vraiment le principal.
Très vite, il va remettre les pieds dans un avion, racheter un autre Racer ou en construire un nouveau, encore plus beau, encore plus fin, avec l'expérience de ce qui n'allait pas sur le précédent.
On l'attend tous de pieds fermes. Cette fois, je verrai son avion voler. Et cette fois, je trouverai le courage d'aller le féliciter après son vol, et le remercierai pour le si beau spectacle, et pour nous faire rêver.
Merci Xavier, Vincent et les autres. A bientôt.
Quelques photos des Racers (au sol), à Nevers, ici:
http://fabien.camus.chez.tiscali.fr/annexes/baladero/nevers05/index.html
lundi, juillet 11, 2005
Whisky Romeo Zulu
L'histoire, véridique, vous la connaissez: un pilote d'une compagnie sud-américaine dénonce le traitement des pilotes comme des avions et annonce une inévitable catastrophe... Catastrophe aérienne qui finira par arriver, peu de temps plus tard.
Pourtant, ce n'est en rien un "film-catastrophe", justement! L'accident n'est que la toute fin du film, l'essentiel étant le cheminement et l'aveuglement qui mènent à cette fin tragique.
Ce film est intéressant pour tout public, puisqu'il ouvre les yeux sur certains aspects du transport aérien. Il ne manque qu'un parallèle avec quelque accident plus récent, en Egypte par exemple, dont les mêmes types de causes ont *probablement* mené aux mêmes conséquences. (Cependant, l'enquête n'étant pas -que je sache- terminée, voire délicatement étouffée, le rapprochement aurait peut-être été risqué... A nous de le faire!)
Ce film est beau, pour nous passionnés des airs, car seul un pilote pouvait réussir de cette manière les scènes se déroulant autour ou dans l'avion. Les gestes sont précis, réalistes, professionnels. Certaines images en vol sont magnifiques et rappellent vraiment quel est "le plus beau bureau du monde", et pourquoi certains sont prêts à tout pour le conserver.
D'aucune manière, Enrique Piñeyro (réalisateur et acteur de son propre rôle) ne se fait passer pour un héros. Il est simplement celui qui refuse de voler à n'importe quel prix, qui refuse d'enfreindre les règles. Il est *le vrai* pilote *professionnel*. Le professionnel qui ne transige pas avec la sécurité.
Il n'est pas un héros puisqu'il n'a pas pu faire éviter la catastrophe. Mais son attitude, son témoignage aux procès, et maintenant son film, seront peut-être de modestes éléments qui en éviteront d'autres, ce que nous ne saurons jamais.
Merci Enrique.
Excellent réalisateur, Grand pilote.
Allez voir "WRZ"...
http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=59127.html
lundi, juin 13, 2005
mercredi, avril 27, 2005
Petit vol plaisir
temps auvergnat pour continuer les essais du ptit'navion à 2 roues et demi.
Mon frangin a 22 ans, mais s'il a volé une fois ou deux sur Ryanair, il
n'est par contre jamais monté dans un Jojo. L'occasion est donc toute
trouvée pour le réquisitionner.
A mon avis, on n'en fera pas un pilote, faut pas pousser quand même...
Mais je crois qu'il a bien aimé le vol. Plus que le 737, dirais-je même,
d'après ce que j'ai compris...
Après décollage, prise de cap vers mon village, juste pour voir mon
terrain de jeu d'en haut, voilà, hop. Juste par plaisir, quoi...
Puis direction le Sancy, en faisant des virages par ici, des virages par
là, pour voir ci ou pour voir ça, ou... simplement par plaisir...
Ah, ici ça ne monte pas, pleine puissance (heu.....) et en essayant de
garder une vitesse potable, ça chute même un peu...
Hop, d'un coup, acsenseur! Ca grimpe tout seul, 300, 400
mètres/minutes!! Il y a de la bonne pompe dans ce coin, dommage que je ne sache pas encore comment ça s'enroule, une pompe... Mais bon, quel plaisir!
De quoi? Tu veux voir le lac Pavin de ton côté? Pas de problème, on vire autour, voilà voilà.
Et puis on s'en fout, il y a au moins 3 heures de pétrole, personne ne
nous attend, c'est cool.
Alors on zigue-zague, on gratte un peu le caillou (enfin, pas trop près
non plus!), on admire, on se fait secouer à peine un chouillat, juste ce qu'il faut, quoi...
Et puis Orcival, Cordès, on longe la Chaîne des Dômes.
- Allez tiens, prends le manche!
- Heu, qui, moi?
- Bin pourquoi, il y a quelqu'un d'autre? C'est pas dur, tu pousses, ça descend, tu tires, ça remonte, etc...
Pas trop rassuré quand même, le frangin, qui trouve qu'on est comme
suspendu à un fil, et que ça fait bizarre...
- Tu sais quoi? Ca plane vachement bien, un Jojo, regarde... (Et hop,
réchauff' carbu, gaz plein réduits.) Tu vois, on tombe pas, on n'a que
l'embarras pour choisir un champ, on peut même chopper l'A89 en
construction, no problema...
- Ah oué c'est vrai, remarque...
Tranquillou, je recontacte Clermont, on rentre peinards. Je n'ai pas
regardé la montre du vol. On s'en fout.
Je vole, ce Jojo est une perle, je retrouve avec lui le plaisir du
pilotage, le plaisir d'être en contact avec les éléments, de sentir
l'air contre lui comme s'il était mon prolongement.
L'intégration se fait vite, hop, il tourne comme une horloge, la vitesse est parfaite, la finale est bonne, donc l'attérro peut se faire.
Pour un peu, j'aurais presque pu laisser Charlie-Novembre se poser seul.
Je n'ai rien eu à faire qu'à réduire, zou, il se pose tout seul, cet avion.
Ah! On lui en a fait voir, ces dernières années. On s'est un peu foutu
de lui! Mais là, depuis que quelques bénévoles à la fibre mécanique se sont remis à le chatouiller, il a envie de faire plaisir, à son tour...
Au hangar, un bon nettoyage. Il a été tellement sympa avec nous, on lui doit bien ça.
Ce vieux truc aime voler, et aime le faire partager.
Ca se sent, ce vieux truc a une âme...
mercredi, mars 30, 2005
Jojo
(Ndl'a: Après une loooongue immobilisation pour divers pbs techniques, j'avais réussi à me faire lâcher sur Jojo fin 2003.
Et puis voilà, jamais eu le temps de faire du solo avec, de nouveaux problèmes l'ayant immobilisé par la suite.)
Il démarre au quart de tour avec son démarreur différent (celui d'avant c'était une galère, il voulait pas en faire!!).
Il ont réussi à alléger la bête, et il vole (parait-il) à 170 km/h pour 2400 trs/min (sauf que sur le badin, il ne m'a pas semblé que ça marque tant que ça, mais bon ;-)))
Très sensible aux commandes, mais surtout: ça reprend de la vitesse ou ça en perd en moins de temps qu'il ne faut pour le dire; rien à voir avec mon Cessna-camion. C'est rigolo mais faut encore plus surveiller...
J'ai tendance à toujours viser trop haut, bin vi, c'est que le capot est vachement bas, par rapport à mes camions habituels, du coup, en finale ai-je aussi tendance à trop perdre de vitesse, gare à mes fesses !!! (promis je soignerai ce défaut au prochain vol!)
Ca arrondi presque tout seul, ça pose très doux, ça rebondi un peu mollement, j'aime bien mais bon, j'suis pas sûr que ce soit *censé* rebondir, normalement ;-))
Restent l'horizon artificiel (j'ai appris un peu trop avec ça, et ça me manque) et le directionnel qui sont complètement dans les choux; remarque, autant les virer, ça ferait du poids en moins et ça n'empêcherait pas de voler...
La visi est sympa (par rapport au Cessnouille, c'est pas dur), presque aussi bonne que dans un Lionceau, sauf quand il fait de jolies petites gouttes d'eau partout sur le pare-brise, et qu'elles restent là, pile devant, puisqu'on ne va pas assez vite pour les chasser.
Enfin voilà, je suis officiellement relâché "Jodel", il ne me reste plus qu'à apprendre à piloter, maintenant...
Jodel D119
@ suivre !
lundi, mars 28, 2005
Avion et avions
Entendant les infos à la radio, il était dit que l'avion venait de Clermont-Fd. Aïe, il n'y a qu'un seul Cessna à Clermont, et c'est celui de mon Aéro-Club. Serait-ce celui-ci qui s'est planté, avec certains de mes amis pilotes à l'intérieur?
Impossible d'avoir des infos. Alors ce lundi, j'ai pris la voiture et suis allé sur place, au Club, vérifier que notre Cessna était bien là.
Et il y était. Celui qui a mangé la montagne venait de plus loin, et avait fait une étape à Clermont pour refueler, avant de continuer un vol qui s'est terminé tragiquement...
"Mon" Cessna était là, mais les pilotes de l'autre, eux, sont bel et bien morts.
C'est tragique et malheureux, certes, mais combien de personnes sont mortes sur les routes françaises, ce même week-end, et dont on n'aura jamais parlé? Beaucoup plus, sans doute...
Pour remettre un peu de gaieté, un autre aspect de l'aviation.
Quand la pub peut faire de très jolies choses, ça donne ça:
http://themessage.flysn.com/original_fr.html
et ça:
http://www.ad-awards.com/home.php?rub=3&category=8&pub=30
L'aviation peut encore faire rêver, n'est-ce pas ?
lundi, septembre 20, 2004
Un beau vol de plus
Mais je n'ai jamais eu réellement l'occasion de visiter cette ville magnifique.
Grâce à l'accueil de Jean, pilote local, c'est chose faite.
Une ville remise à neuf, une bonne ambiance sans excès, des trams filant silencieusement à travers le grand centre historique... Pourvu que le tram clermontois s'intègre aussi bien et rende les rues si agréables!
Samedi, belle balade en avion vers Biarritz, le Pays Basque, les Pyrénées Atlantiques.
Repas à Oloron, face au balai des planeurs et à ces belles montagnes, sous un soleil bienvenu de septembre.
http://fabien.camus.chez.tiscali.fr/annexes/baladero/baleroso.htm