mercredi, mai 20, 2009

La vida madrileña

Madrid est une ville où l’on bouge. Tout-le-temps.

On sort, on boit des cervezas ou de la sangria, on goûte de nouveaux tapas ou on reste sur des valeurs sûres, on va prendre le soleil au Buen Retiro ou la fraîcheur dans les musées.

Difficile de ne pas prendre quelques photos un peu vivantes, enfin !



Le « téléphone – appareil-photo », c’est parfois pratique. Pour se souvenir de la couleur de la meilleure bière de Madrid, par exemple (bière de tradition allemande, certes, mais brassée ici-même, au sous-sol)



Ou encore pour immortaliser discrètement un instant amusant, là où le « vrai » appareil-photo aurait été interdit, comme ce groupe de mouflets venus s’interposer entre cette œuvre (que j’ai bien du admirer vingt bonnes minutes) et moi-même.


« ¿ Entonces, niños, qué parece raro, extraño, sobre estas fotos ?

(Looongues minutes de réflexion ; certains scrutent les photos en se grattant la tête…)

- ¡ La silla ! ¡ La silla no tiene sombra !

- ¡ Sí ! ¡ Bien ! ¡ Muy bien ! La silla no tiene sombra... »

(Participation de Sam Taylor-Wood à l’exposition « La Sombra » du Museo Thyssen-Bornemisza et de la Fundaciòn Caja Madrid. Inutile de vous ruer sur l’expo, elle s’est terminée le 17 mai.)

dimanche, mai 17, 2009

Intermède félin, V

Un peu de douceur dans ce monde de brutes.

Merci, mes chats.



(Plein d'autres images en cliquant sur ce choupinou)

Et inutile d'insister, il est déjà réservé ;-)

(22è jour!)

mercredi, mai 06, 2009

La Alhambra

Que dire de l’Alhambra qui n’ait déjà été dit ? Bien-sûr, le site est fabuleux. Depuis les points de vue de l’Albaicìn, on s’imagine facilement six ou sept siècles plus tôt. Ça devait en imposer, déjà, à l’époque…


Revers de la médaille, le site étant inévitable, il en est devenu hyper-touristique. Comme tout le monde, je ne fus qu’un visiteur parmi les quelques milliers chaque jour. Chacun de nous dispose d’une heure d’accès aux fameux Palacios Nazarìes. Ensuite, il faut suivre le flot : pas question de revenir en arrière ou de tenter une seconde visite à une heure où la lumière serait différente.


Avec la renommée du lieu, le prix, la foule de visiteurs (les « j’ai fait l’Alhambra… »), on fini par attendre trop de cette forteresse et de ses palais. Intra muros, le site devient presque décevant. Certes, les intérieurs des Palais Nasrides sont magnifiques ; mais en y regardant de plus près, ils ne soutiennent pas la comparaison d’avec l’Alcàzar de Séville, pourtant moins connu. Les matériaux sont plus pauvres, les jeux de colonnes et de lumières bien moins intéressants.

Mais bon, je ne vais pas faire la fine bouche. Il y a quand même de quoi faire quelques jolies photos, dont 19 sont tout-à-fait présentables !


(Voire même 25 autres ici, et c’en sera terminé de Granada pour cette fois.)

Intermède félin, IV



(Onzième jour - déjà - )

mardi, mai 05, 2009

Granada : El Albaicìn

Après la folle agitation de Sevilla, après le calme presque excessif de Carmona, après les contrastes de Córdoba (rues pleines aux heures touristiques, mais vides quand les cars sont repartis), Granada est un juste milieu.

On y trouve des quartiers calmes, des lieux plus animés mais sans excès, des restos abordables sans être combles, et même de petits bars sympas qui perpétuent encore la tradition des tapas offerts avec les consommations. Comme dans la Taberna El Espejo, calle Elvira dans le bas de l’Albaicìn, où chaque petite assiette est une surprise accompagnant votre cerveza (2 € seulement le « tubo », ou « doble », et son tapa)

(21 photos)


El Albaicìn, c’est un enchevêtrement de petites ruelles, de maisons blanches plus ou moins délabrées, de palacios bien cachés. Un mélange de zones encore très pauvres et de petits quartiers réhabilités dont la spéculation immobilière a changé la population. C’est aussi l’agréable promenade le long du Rio Darro ou encore les magnifiques points de vue sur l'Alhambra.


(et 27 autres vues de Granada, des archives de voyage…)


lundi, mai 04, 2009

Intermède félin, III



(Neuvième jour)

Granada : un gros morceau !

A Grenade, il y a de quoi visiter. En trois jours, je n’ai vu que l’essentiel : les quartiers du Sacromonte et de l’Albaicìn, un peu des quartiers du centre (le Realejo et le quartier de la cathédrale, où je logeais) et, bien entendu, l’inévitable Alhambra.

Lorsque j’étais conducteur de car, il parait que j’ai fait un ou deux voyages par ici. Il parait… Je croyais me souvenir… j’avais des images en tête ; Granada, La Alhambra, la pension qui m’hébergeait… En fait, je n’avais rien vu de Grenade ; rien. Je n’avais même pas connaissance de l’Albaicìn, ce quartier si pittoresque !


Dans cette première série de 20 photos, dans l’ordre :


- plusieurs vues du « Sacromonte », quartier de petites maisons troglodytes originellement peuplées de gitans, aujourd’hui délogés par les « bobos » et la spéculation immobilière.

- quelques vues de grottes plus récentes, dans la colline surplombant l’Albaicìn, récupérées ou creusées par un mélange de marginaux, immigrés et pauvres de tout genre. Quand les archéologues d’une civilisation prochaine chercheront dans le coin, ils s’étonneront sans doute de trouver à quelques centaines de mètres de distance ce type d’habitat (sans eau courante mais avec quelques exceptionnels panneaux solaires) et de magnifiques palacios

- quelques photos en vrac depuis l’Alhambra, ou le long du Darro, ou au cœur du Realejo, etc…