vendredi, juin 26, 2009

Bruxelles

N'ayant eu qu'une matinée de pluie en six jours, d'après les statistiques il devrait donc pleuvoir au moins quatre ou cinq jours d'affilé après mon départ...
J'ai donc eu du bol: temps très agréable avec parfois un ciel bleu si intense qu'il m'en rappellerait l'Espagne! Mais la température n'est pas espagnole, hélas.

Pas grave, Bruxelles est une ville bien sympa. Ambiance agréable, bonnes bières (pas données :-( ), terrasses sympa, quartiers variés, culture riche; il faudrait plus d'une semaine pour visiter tous ses musées et expos!
Ville de contraste architectural, toutes les époques y sont mélangées avec plus ou moins de bon goût... J'ai particulièrement apprécié la période "Art nouveau", il faudra que j'y retourne pour voir les immeubles que j'ai ratés.

Une petite sélection de 21 photos: beaucoup de détails, de façades ou de lucarnes sympa, des trucs un peu "graphiques". J'ai essayé d'éviter les photos toutes simples de monuments inévitables, on en trouve assez sur Google Earth ou autre. Trop peu de vie, de gens; je ne sais toujours pas faire...



Blague Belge: J'ai rencontré plusieurs plans touristiques, en centre-ville, dont le repère "Vous êtes ici" n'était pas du tout au bon endroit (voire carrément à un autre bout de la ville). Idéal pour faire perdre les touristes... Erreur d'un employé étourdi, ou sens de l'humour belge?

(Et 49 autres photos sans intérêt.)

samedi, juin 13, 2009

Compter jusqu'à trois ?

Dieu merci, ma Pumkin ne le sait pas...

Numero Un est parti aujourd'hui se mettre en ménage avec une charmante petite blonde qui, je n'en doute pas, saura le couvrir d'affection et de bons soins.



Il vous reste à adopter Numero Deux et Numero Trois !

Edit 15/06: Non, il n'en reste plus à adopter.
Petite annonce sur leboncoin: au moins 5 ou 6 réponses en quelques heures.
Faut dire qu'ils étaient tellement craquants!





mardi, juin 02, 2009

Accident AF 447 : « Et si… ? »

L’accident de l’Airbus 330 d’Air France me tracasse comme rarement.

Depuis hier, j’attends avec anxiété toute nouvelle info, comme si mes proches s’étaient trouvés dans cet avion ; cette nuit, je n’ai fait que rêver d’avion en panne, de nuit d’orages, de descente d’urgence et d’amerrissage…

Pourtant, des accidents surmédiatisés, il y en a eu d’autres ! Pourquoi celui-ci me traumatise-t-il plus que les précédents ?

Peut-être parce qu’il est l’exemple type de l’accident dont on se dit « cela ne peut pas se produire ». Peut-être parce que les seules hypothèses émises depuis hier remettent en question tous les vols transcontinentaux, voire même le transport aérien dans son ensemble…


Comment un avion peut-il disparaître, pouf, là, comme ça, sans même qu’un message radio d’appel au secours ait été émis ? C’est le contraire de tout ce qu’on nous apprend, le contraire de tout ce que j’expliquais habituellement aux amis non-pilotes qui avaient besoin d’être rassurés avant d’acheter un billet.

« - Un appareil bimoteur est conçu pour tenir le palier avec un seul moteur ;

- Tous les systèmes, électriques comme hydrauliques, sont doublés voire triplés ;

- La structure d’un avion est conçue pour résister aux turbulences les plus fortes et est testée dans des conditions bien pires que tout ce qui pourrait être réellement rencontré ;

- La foudre ? Rien à craindre, un avion de ligne en est frappé toutes les 1000 heures et, dans la plupart des cas, cela n’entraîne même pas de déroutement ;

- Etc. etc.… »


Jusqu’à présent, j’étais persuadé que les seules choses qui pouvaient détruire un aéronef en vol étaient un missile ou une bombe. La connerie humaine étant incommensurable, ce risque ne sera jamais totalement exclu. J’avais donc décidé de faire avec et je n’y pensais jamais en prenant l’avion.

D’emblée, il semble qu’à peu près tout-le-monde se soit mis d’accord pour exclure la thèse de l’attentat, pour ne garder que des causes « naturelles » ou techniques. Soit. D’où mon désarroi, donc, puisque j’étais persuadé que, techniquement, « cela ne pouvait pas arriver »

Et puis… Il y a les experts ! Ah, les experts… Ils ne savent rien, eux non plus. Mais il faut de l’info ; et si on n’a pas d’info, eh bien créons-là ! Alors ils parlent, imaginent, subodorent… La foudre aurait fait ci, la grêle aurait fait ça, les pilotes auraient oublié quelques instants leur radar météo lors d’un changement d’équipage (si si, je vous assure, je l’ai lu !), et ainsi de suite. Peut-être, peut-être pas ; du grand n’importe quoi…


Et si, tout simplement, on avouait qu’on ne sait pas ?

Et si, tout simplement, on admettait qu’on ne saura peut-être jamais ?


Image satellite du 1er juin 2009, 2h15 UTC (source : Eumetsat) :


Communiqué du BEA (extrait) :

« Le BEA recommande, en de telles circonstances, d’éviter toute interprétation hâtive et spéculation sur la base d’informations parcellaires et non validées. »