mercredi, novembre 24, 2010

¡ Madrid, todavía Madrid !


S'il y a au moins une chose que les photos ne pourront jamais transmettre, ce sont les odeurs.
Pourtant, à chaque fois que je me pose en Espagne, et à Madrid en particulier, c'est cette odeur ambiante et inimitable qui me frappe en premier. Ca et la couleur du ciel, ce bleu espagnol qu’on ne connait pas en France.


Je ne sais pas d’où elle vient, cette odeur caractéristique des villes espagnoles. Pas (seulement) de la pollution : celle-ci a beaucoup baissé, la circulation automobile s’est bien réduite, les véhicules sont récents, il n’y a plus de "smog" au-dessus de Madrid le matin.

Des odeurs de cuisine, peut-être ? Sans doute s’y ajoutent-elles, oui. En Espagne, cela sent la cuisine partout, et presque à toute heure ; on peut manger presque à n’importe quel moment de la journée et, même si ce n’est pas l’heure de manger, il est toujours temps de cuisiner pour les repas suivants. Mais il n’y a pas que ça.


Les odeurs de la campagne viendraient-elle s’y ajouter ? Ces odeurs de terre desséchée et poussiéreuse, de champs d’oliviers, d’orangers. Même à Madrid, en plus des grands parcs aérant la ville, la campagne n’est jamais bien loin ; depuis le Palais Royal, il suffit de regarder vers l’ouest pour voir la Sierra de Guadarrama, toute proche, protectrice. Mais cela ne suffit pas. Il y a autre chose, quelque chose d’indéfinissable…

Dans ce "quelque chose", peut-être y a-t-il tout simplement l’ambiance. Le mode de vie aurait-il une odeur ? Quoi qu’il en soit, et malgré tout ce que nous avons en commun, la Vie en Espagne et la vie en France ne seront jamais les mêmes. Ces odeurs, ce ciel, cette ambiance, cette Vie et plein d’autres choses font que l’Espagne est et restera toujours un dépaysement inimitable.

Faute de savoir photographier la vie et l’ambiance madrilène, je n’ai ramené, comme souvent, que des photos-souvenirs. On en trouve en pagaille sur le net, et parfois de bien plus belles. Mais celles-ci sont les miennes, voilà. En les prenant, j’ai essayé de penser à mes amis n’ayant pas encore la chance de connaître Madrid, ou à ceux qui n’ont pas le loisir d’y aller si souvent que moi.
Cette première série d'une grosse cinquantaine de photos est donc conçue comme une balade, un "tour de ville" depuis le Buen Retiro sous ce ciel bleu si intense, jusqu'à la Gran Vía de nuit, en passant par quelques bâtiments symboliques... et quelques tapas!.


Pour ceux qui n’en auraient vraiment pas assez, une petite série en "rab’" ici, essentiellement des photos qui faisaient un peu doublon.

Enfin, on peut revoir les anciens posts concernant Madrid :

mardi, novembre 09, 2010

samedi, août 28, 2010

Cuba II

Cuba étonne, Cuba intrigue. Cuba dérange, sans doute. Petit village d’Astérix de douze millions d’habitants qui, presque seul, résiste encore depuis plus de cinquante ans.

Nous avions vu tant de clichés, assisté à des conférences, visionné courts ou longs métrages, que mes amis et moi nous sommes finalement décidés : voir par nous-mêmes, visiter, rencontrer. Découvrir Cuba tant qu’il est encore temps, avant qu’elle ne perde ses spécificités et ne devienne qu’une île paradisiaque parmi d’autres, colonisée par notre monde occidental qui n’aime guère la différence…

Oh, nous ne fûmes que de simples touristes : ni humanitaires, ni idéalistes engagés ! Mais trois petits touristes de plus qui ont préféré louer une voiture et visiter l’île de casa particular en casa particular (chambres chez l’habitant), plutôt que de ne connaître que les beaux hôtels des stations balnéaires et les plages interdites aux Cubains.


Peut-être un jour trouverai-je des mots pour raconter notre petit voyage de manière originale ? D’ici là, il faudra se contenter des habituelles photos.

Quoiqu’il en soit, je suis parti avec beaucoup d’aprioris et, mis à part le côté photogénique de ce pays dont certaines facettes se sont figées cinquante ans plus tôt, bon nombre d’aspects de la vie cubaine ne collaient pas exactement avec ce que je pensais trouver… Et c’est tant mieux ! Soit le tableau est volontairement noirci dans ce qui est dit de Cuba, soit le pays a déjà beaucoup changé ces dernières années.

Ne souhaitant pas faire un bête récit « ville par ville » de ce que nous avons plus ou moins aimé, j’ai choisi de classer les photos par thèmes, même si ceux-ci se marchent parfois un peu sur les pieds ;-) . Chacun en verra ce qu’il souhaite…


- On commence avec les bellas ciudades, ces jolies villes de province souvent plus agréables que les villes plus importantes (La Habana *, Santiago) : Camagüey, Gibara, Bayamo, Sancti Spiritus, Trinidad, Cienfuegos…

( * Pour la capitale, cf « Cuba I » ici.)


- Quelques paisajes : des plages des Cayos du nord à la Vallée de Viñales, à l’ouest, en passant par Santiago et Trinidad.


- Un peu de scènes de vida cubana : musique, temps de vivre, du boulot mais pas trop… No stress


- Le touriste (et sa monnaie convertible) mange très très bien, à Cuba : un exemple de buenas cosas (cocktails, langouste).


- Comme dans tout pays à la démocratie très relative, le bourrage de crâne est de mise. Petites photos de propaganda que les Cubains ne doivent même plus remarquer (on trouve aussi des panneaux un peu partout, à l’entrée des villes, en rase campagne, etc…).


- Un peu de campo, de la hutte traditionnelle à l’hacienda coloniale.


- Petite série fourre-tout donnant des exemples d’arquitectura.


- La naturaleza cubana était très verte à cette époque. Beaucoup de fleurs (ceux qui aiment les orchidées devraient apprécier), de loooongs palmiers, mais aussi – hélas – pas mal de moustiques.


- De la bùsqueda fotogràfica et quelques détails anecdotiques.


- Dans le même ordre d’idée, quelques détails de deux pequeños museos.


- Transportes : la série que vous attendez tous ! Non, les vieilles américaines ne sont pas que des clichés pour touristes : il y en a effectivement partout, faute de pouvoir les remplacer (tant mieux pour nos yeux… et pour l’impression qu’elles donnent de nous être transportés 50 ans en arrière).


- Juste pour finir, quelques petites cosas rusas rappelant que, pendant près de 30 ans, seule l’URSS fournissait à Cuba la plupart du matériel nécessaire.


Enfin, la carte du périple: 3200 km en moins de 20 jours, Cuba étant toute en loooongueur.


mercredi, août 11, 2010

Cuba I : La Habana


Après un petit passage à vide photographique, voici les premières photos de trois petites semaines à Cuba.
On commence avec La Havane qui, bien que cachant sans doute des trésors au milieu de ses contrastes, reste une capitale, donc trop grande et trop agitée à mon goût.
On préfèrera la suite...



lundi, février 15, 2010

Aucun rapport, mais:

- Orlane grandit :



- Des "bûches de Noël" à Barcelone :