jeudi, avril 30, 2009

Intermède félin, II



(Naissances le samedi 25 avril au matin)

vendredi, avril 24, 2009

Entre Córdoba y Granada

En AVE (TGV espagnol), on n’a pas le temps d’admirer le paysage ; même sur des portions peu rapides, la vue reste trop limitée pour imaginer sortir l’appareil-photo. Au contraire, le bus interurbain est idéal : moins cher que le train, forte fréquence, autocars de tourisme confortables et modernes…

A l’exception de Madrid-Séville que j’ai effectué en AVE (gain de temps non négligeable), tous mes autres déplacements ont été faits en car. Les grandes baies vitrées du Setra 417 GT-HD permettent de découvrir les régions traversées, surtout lorsqu’on profite des places avant (demandez les sièges 3 ou 4 au moment de l’achat). La ligne Córdoba-Granada a un autre avantage : elle ne fait pas le détour par l’autoroute, mais traverse au contraire une jolie région où l’on peut admirer des champs d’oliviers à perte de vue ou de nombreuses petites villes fortifiées. On arrive même à faire quelques photos, entre 60 et 100 km/h, derrière les reflets du double-vitrage…

(9 photos-souvenirs)

jeudi, avril 23, 2009

Córdoba y las 850 columnas de su Mezquita

Cordoba (j’ai un peu de mal à le dire à la française, aucun espagnol ne sachant où se trouve cette « Cordoue »), c’est avant tout sa grande Mosquée.

En entrant, on est d’abord époustouflé par l’immensité du lieu. Environ 850 colonnes dont beaucoup semblent différentes, et encore plus d’arches les reliant. Il faut ensuite laisser les yeux s’habituer à la très faible luminosité. En prenant le temps de découvrir les périodes successives où la Mezquita fut agrandie, on repère les variantes (type de marbre, chapiteaux, briques, peintures etc…) mais aussi les jeux d’ombres et de lumière. Un photographe bien équipé (muni d’une autorisation spéciale pour pouvoir utiliser un trépied) et créatif doit être capable de faire des choses magnifiques avec toutes ces perspectives et cette faible mais belle lumière.

Hélas, la cathédrale construite au beau milieu de la mosquée gâche beaucoup l’ensemble. D’après le Guide vert, Charles Quint était du même avis : « Vous avez détruit ce que l’on ne voyait nulle part pour construire ce que l’on voit partout »

(12 photos)


A partir de la Mezquita s’étend la Juderia, l’ancien quartier juif. Il est bon de se perdre dans ses ruelles, de tomber par hasard sur un joli patio ou une petite place discrète, voire de se retrouver en un lieu déjà vu alors qu’on se croyait à l’autre bout du quartier ! Malheureusement, trop de magasins pour arnaquer le touriste moyen, trop de gitanes essayant de refiler des branches « bénies » arrachées à l’arbre le plus proche, trop de menus « typiques » affichés en allemand, anglais, français et j’en passe…

(15 autres photos de Cordoba, en vrac)

Bref, peut-être suis-je passé à côte de l’essentiel, qui sait ? Toujours est-il que je n’ai pas accroché ici comme je l’ai fait avec Séville ou, mieux encore, Grenade. Les deux petites journées furent suffisantes, même si je n’ai pas réussi à produire la moindre photo sympa de la Juderia ou du reste de la ville.

(21 autres photos de la Mezquita, avec flou et colonnes penchées...)

vendredi, avril 17, 2009

Carmona


Après l’agitation permanente de Séville, le calme de Carmona tranche. A la tombée de la nuit, même un samedi soir, tout le monde disparaît. Etant un des seuls fantômes à hanter encore les petites rues de l’ancienne cité, je n’ai pas grand-chose d’autre à faire qu’à me trouver un petit bar accueillant pour manger de bons tapas et faire couler la cerveza en attendant une heure décente pour s’enfermer à l’hôtel.

Le dimanche matin, ce n’est guère mieux. Il faut attendre l’heure de la messe pour croiser enfin quelques âmes. Difficile de prendre des photos aussi vivantes qu’à Séville ! Ajoutons un ciel gris et une lumière bien moche, cela donne une petite série de 17 photos qui n’ont d’autre intérêt que de ne pas laisser de côté cette jolie petite ville (il faudra y retourner plus tard dans la saison et par une plus belle journée !)


mardi, avril 14, 2009

Sevilla, Casa de Pilatos

Un samedi matin. La pluie arrive sur la région et il est annoncé une vague de froid inhabituelle pour l’Andalousie. La lumière n’est pas très bonne pour de belles photos ; tant pis.

Avant de partir pour Carmona, visite de la « Casa de Pilatos », petit palais ou grande demeure aristocratique au cœur de Séville. Une fois passée la caisse, il semble que le temps se soit arrêté : on pourrait être aussi bien au XVIè siècle qu’en 2009, flânant d’un patio à l’autre, d’un salon à un jardin. Cela méritait bien une petite série de 10 photos

(et 8 archives.)

dimanche, avril 12, 2009

Sevilla, ambiances diverses

A Séville, quelque soit l’heure, le temps ou l’âge, on sort.

La crise ? Quelle crise ?! Ici, jeunes et vieux se promènent, vont de tapas en tapas et de bière en bière, rejettent la crise de bon cœur. La plus grande banque de Castille est au bord de la faillite ? Qu’importe, c’est bien loin d’ici, tout ça…

Les bodega sont pleines, les terrasses sont combles. Approcher d’un comptoir tient de l’exploit ; il faut faire la queue pour commander ou, pire encore, espérer une table.

Dans tout ce trop-plein de photos, enfin quelques-unes qui, peut-être, donneront une idée de l’ambiance sévillane.

(23 photos)

(Et 42 (!) autres photos ici.)

vendredi, avril 10, 2009

Sevilla, el Real Alcazar

Au commencement fut Séville.

Quelques degrés au matin en partant de Clermont ; 1h30 de vol et 2h30 d’AVE plus tard, il devait bien faire plus de 25 degrés en débarquant à Séville, et toujours autant en dégustant mes premiers Tapas tant attendus, vers 23 heures. Rien qu’avec ce climat, comment ne pas aimer l’Espagne plus que l’Auvergne ?

Même dans des villes qui me sont totalement étrangères (pourtant, l’étranger, c’est moi !), j’aime trouver rapidement quelque point d’attache où je puisse prendre mes habitudes. A Madrid, c’est Santa Ana ; à Séville, ce sera l’Alfalfa : animé, pas trop cher, pas trop touristique, un quartier pour bien manger sans se faire avoir.


Première visite : le Real Alcazar. Sans doute ce que j’ai visité de plus beau dans le style mudéjar. Ses petits Patio magnifiques et différents, ses jeux d’arches finement décorées, ses pièces ouvertes où l’on passe d’un siècle à un autre, ses jardins…

Comment rendre tout cela en photo sans en faire trop ? Comment éviter les clichés ? Pas facile ; j’essaie, mais le résultat n’y est pas encore. Tant pis, ça fera tout-de-même de beaux souvenirs !

(13 photos)

(Et 28 autres photos ici, comme archives.)