mardi, octobre 10, 2006

Couiiic.

Grace au blog de mon pote XIII, bien plus intéressé par la politique que moi, je viens de tomber sur ce blog:
http://maitre.eolas.free.fr/journal

Dans cette note du 9 octobre, il n'est pas question de politique, mais simplement d'humanité.
Un hommage à ceux qui ont permis l'abolition d'une peine archaïque.
C'était il y a 25 ans...
A lire sans faute.

dimanche, septembre 10, 2006

Appel du miam...


Ce soir, la chatte et un de ses fils étaient chez moi.
Le fils était content, je lui ai filé quelques-une de mes pâtes et cela suffit à son bonheur.
La mère n'était pas contente, car elle n'aime plus mes pâtes et préfère les trucs à base de viande, quelle qu'elle soit. Ca y est, elle commence à devenir difficile...

Bref, les deux chats dans mon salon, la minette assise juste derrière le fauteuil (je lui ai arraché une fois une touffe de poils en reculant, avec une roulette, mais elle continue).

Et puis, hop, le bruit de la voiture des voisins qui rentrent chez eux...
Voiture... voisins... bouffe!!

J'entends un petit miaulement, je regarde à ma gauche, le petit chat m'appelle et s'étonne que sa mère soit sur le bord de la fenêtre ouverte.
La fenêtre la plus haute, celle au-dessus de la fenêtre de la cuisine. Trois mètres de haut.

"Hé ho, mais tu vas pas sauter, là, ho!"
Je quitte mon siège sans l'affoler, je vais pour l'attraper doucement...
"Mais arrête, t'es conne, saute pas, je vais te faire sortir par l'autre..."
Trop tard. Elle a sauté.

Juste le temps de me pencher par la fenêtre, et je vois la bébête atterrir en souplesse, sur ses papattes avant.
Un regard dédaigneux vers moi pour avoir osé ne lui offrir que de vulgaires pâtes, et elle prend la direction du garde-manger voisin.

Trois mètres...

mardi, septembre 05, 2006

Un jardin cantalou

Pas besoin d'être un pro de la photo pour faire des photos présentables, lorsque le sujet s'y prête si bien...
Comme quoi, même avec le climat du Cantal, on peut faire pousser de jolies choses!



Avec un *vrai* appareil-photo, je ferai mieux la prochaine fois ;-)

vendredi, août 18, 2006

Sorties-photos

Ou: "Pourquoi partir loin?" - Acte II

A la suite de la sortie à Saint-Yvoine et Nonette, nous sommes repartis dans le coin pour compléter avec Sauxillanges puis enfin Usson.

Usson, adorable petit village classé parmis les "plus beaux villages de France", à 20 kms de chez moi, et dont je n'avais pourtant jamais entendu parler!
Excellent repas à "l'Auberge de la Reine Margot" (menus à 18 et 21 €, délicieux)...


Usson - 63, Puy-de-Dôme, Auvergne


Sauxillanges

Photos non significatives; voir page du site: 25 autres photos...
Désolé pour le ciel blanc et les horizons brumeux, mais rajouter du faux bleu avec Gimp n'aurait pas été honnête :-(

samedi, août 12, 2006

Certains bouquins ne devraient jamais se terminer...

Quand je n'ai plus rien à lire, je demande à mes conseillers littéraires habituels.
Cette fois, ils m'ont encore passé un de ces trucs, pfff...

Déjà que je ne dors pas trop bien, en ce moment, voilà qu'en plus je n'arrive plus à m'en détacher. Minuit, une heure, des paupières de 2 tonnes et il faut pourtant se lever le lendemain pour bosser!
Et plus on avance, moins on arrive à lâcher.

Cent, deux-cents, trois-cent soixante dix-sept pages et... Ouf! Il en reste encore!!
Mais l'angoisse arrive. Le nombre de pages restant à dévorer diminue, merde, va bien falloir qu'il se termine, ce bouquin, hélas. Et probablement aujourd'hui même, puisque je n'arriverai pas à me résoudre à faire autre chose de ma journée.
Cruel dilemme.

Alors je traîne, je fais durer. Tout en ne pouvant pas m'empêcher de continuer d'être avec eux phrase après phrase...

Ensemble, c'est tout.

Rêve de gosse.

"(Bliiip) - Rame 4?
- Oui j'écoute?
- Euh, tu fais quoi, là, Fabien... T'arrêtes ou tu refais un tour?
- Bin euh, pour une fois que j'ai un tramway pour moi tout seul, je continuerais bien à m'amuser un moment!
- Bon OK, mais je te préviens, à sept heures et demi, moi j'ai fini!
- Rhôôô dommage, j'aurais bien voulu conduire de nuit, ça doit être beau avec tous les nouveaux éclairages et tout ça...
- Oui oui, c'est ça... (Blip)"

Il y a un peu plus de vingt ans, le gamin que j'étais jouait encore aux Lego. Avec ville entière, aéroport, autocars, autobus et train Corail "Jouef" qui reliait le centre à la banlieue, faute d'avoir pu acheter les boites du métro-tram Lego. Et au milieu de tout ça, quelques places libres à peine assez larges pour que je puisse sauter de l'une à l'autre et donner vie à tout ce bazar...
- Autocars... OK, c'est fait;
- Bus... OK;
- Avions... Pas exactement des jets privés, mais bon, c'est fait... OK;
- Train, Métro, Tramway... Ah bin ça non, ça manquait au tableau!

* * *

Paris (Bobigny, plutôt), janvier 2006.

"- Bon, qui c'est qui prend la place?
- Y'a qu'à mettre le gamin, là, il en bave d'envie.
- Pfff... euh... ça se voit tant que ça?
- Bon et bien allez, tu t'installes?
- Euh comme ça? Direct?
- Oui oui, t'inquiète. Je te dirai quoi faire. Allez, tu règles le siège, la clef sur "Cab" et on y va. Faut pas qu'on tarde, là, y'a la rame suivante qui veut prendre ta place..."

Mal assis, mal calé, pas eu le temps de découvrir tous les boutons.
Je pose la main sur la manette, en enfonce le système de veille et la fait lentement glisser vers l'avant.
Les freins se relâchent, le vrombissement des moteurs électriques augmente, la machine décolle tout en douceur. Sans forcer, le couple des bobines donne une impression de puissance souple, de force maîtrisée. Régulièrement, je lâche la veille et l'enfonce de nouveau. Le machin prend de la vitesse tranquillement.
La première station arrive vite. Je ramène la manette vers moi, laisse rouler un moment sur le neutre puis tire un peu en arrière pour sentir le freinage. Les moteurs recréent de l'électricité tout en ralentissant sans à-coup les 45 tonnes du vieux TFS; le dosage est facile, naturel, et j'arrête la rame en douceur à peu près au bon endroit.

Un coup de clochette, on n'oublie pas de veiller, manette en avant et ça repart.
"- N'hésite pas, envoie la sauce, c'est fait pour ça.
- A fond?
- A fond, "Little"..."
Sans être nerveuse, l'accélération est puissante, saine. Je n'oserai finalement pas dépasser les 50, car même si la station suivante me laisse de la marge, le mauvais état de la voie (15 ans: déjà ancienne pour un tram) secoue la machine à droite à gauche.
Le plaisir, avec ce type d'engin, n'est pas dans le record de vitesse, mais dans la souplesse et la régularité que l'électricité et le site propre permettent.
A cet instant, derrière moi, il y a un gamin tout excité, qui se souvient de l'envie qu'il avait d'essayer le vieux tram de Saint-Etienne quand il était gosse, ou plus tard, celui de Grenoble ou de Strasbourg. Le gosse exulte et accumule autant d'images que possible, tandis que j'essaie tant bien que mal de passer pour un conducteur de tram appliqué et sérieux...


Meudon, quelques jours plus tard.

La deuxième ligne de Tramway parisienne reprend la tracé d'une ancienne voie SNCF. Les infrastructures sont neuves, mais le décor, par endroit, n'a pas du changer beaucoup depuis... Les anciennes petites gares sont toujours là, les vieux tunnels aussi, les jolies petites maisons cossues avec vue sur la Seine...
Ici, les rames du très moderne Citadis vont par deux. Lorsque je m'installe aux commandes, j'ai donc derrière moi un train de 64 mètres, sans m'en rendre vraiment compte.
La cabine pourrait être aussi bien celle d'un TGV-duplex, bien qu'un peu modèle réduit et avec des graduations différentes sur le tachymètre.

La position est vite trouvée: on se sent bien immédiatement. Les écrans reliés aux caméras extérieures ne permettent pas d'imaginer la longueur de l'ensemble tant que le tram (j'ai envie de dire Train!) est en ligne droite.
La manette de puissance est plus petite que celle du joystick de mon ordinateur! Au bout, le système de veille est un simple capteur sensoriel, c'est agréable et moins fatiguant (mais pourquoi donc n'y a-t-il pas ça sur le Tram clermontois, bon sang!)...

Le dimanche précédent, j'étais venu faire un aller-retour complet sur cette ligne, en simple passager, sans me douter que j'aurai le plaisir et l'avantage de me retrouver aux commandes un jour.
Et me voici donc au terminus d'Issy, donnant mon petit coup de clochette, faisant glisser mon doigt sur la veille, et poussant la manette en avant. Mon formateur appuie sur un bouton pour envoyer un peu de sable sous les roues motrices et m'éviter de reculer, puis le train s'avance avec la souplesse d'un vaisseau spatial sorti de Star Wars.
Ici, la voie est neuve, le confort est parfait: ni secousse, ni vibration, juste le doux bruit de l'intensité électrique que j'augmente.
Avec deux doigts et la modeste petite manette, j'ajuste la puissance pour l'accélération comme pour le freinage au millimètre près; les 64 mètres et les 80 tonnes m'obéissent précisément, s'immobilisent en douceur aux stations et ré-accélèrent puissamment.
Cette ligne s'apparente vraiment plus à celle d'un train de banlieue qu'à une ligne de Tram urbain. Les distances entre les stations sont suffisantes pour accrocher un bon 70 et se laisser couler "sur l'erre" en souplesse. A ma droite, la Seine; à ma gauche, les résidences chiques de Meudon puis de Saint-Cloud; le Parc de Saint-Cloud, justement, où je ma baladais quelques années plus tôt, découvrant alors Paris, ses contrastes et ses richesses.
Un court tunnel nous change de siècle: sa sortie nous place face aux immenses tours de la Défense. Encore quelques arrêts et nous y voici, sous la Défense, terminant notre voyage en mode "métro" pour retrouver l'agitation, voire la folie urbaine; un train de banlieue repart alors que j'entre en gare à vitesse réduite, et déjà un RER prend sa place...

* * *

Clermont-Ferrand, août 2006.

Après avoir ingurgité des tas de formations depuis des mois, après avoir plus ou moins appris (et un peu oublié) quantité de théorie, après avoir conduit un peu le Translohr clermontois, je me retrouve enfin seul aux commandes d'une rame de Tramway. Enfin.
Alors forcément, non, je n'ai pas envie de m'arrêter.
Il n'est plus question de travail, de salaire, d'heures supplémentaires ou non, mais juste de prendre son pied.
Je ne vais pas dire que je me fais autant plaisir que j'en aurais pris à faire d'autres aller-retour entre Issy et la Défense avec mon train électrique de 64 mètres. Non, le poste de conduite du Lohr me plaît moins, j'aurais préféré la manette des gaz de mon joystick plutôt que ces pédales ridicules et difficiles à doser; le confort est différent, le système de freinage (soi-disant plus moderne) est absurde et rend difficile une décélération souple et linéaire pour s'arrêter juste comme il faut et où il faut. Dommage...

Mais ce ne sont que des détails. Et puis prendrais-je autant de plaisir à essayer de maîtriser le truc si cela était trop facile?
Après tout, la puissance de l'énergie électrique est là, les 32 mètres derrière moi aussi. Le Lohr permet des virages serrés et dans mes écrans numériques, je surveille les modules arrières dans la courbe alors que l'avant a déjà retrouvé la ligne droite.
Après l'accélération, je lâche la pédale et l'engin continue de filer, silencieusement; il pourrait rouler encore longtemps sur son inertie, si les stations n'étaient pas si proches...
Si tous les feux ne sont pas encore réglés, période d'essai oblige, bon nombre s'ouvre déjà lorsque le tram arrive dans le carrefour, priorité qui donne un confort formidable et qui permettra à qui le veut (conducteur et passagers) d'oublier les embouteillages.
Peu de stress. Puissance, modernité, vitesse, mais peu de stress.
Les conducteurs seront sans doute heureux aux commandes, comme je le suis ce soir, et je risque de regretter de n'être pas appelé à le conduire souvent. Re-dommage...

Et un rêve de gosse réalisé, un de plus!

* * *

Quelques liens-photos:
T1 vu par www.eisenbahn-bilder.ch
T2 vu par www.photos-trains.ch
T2 vu par www.francevuedutrain.net
... et "mon" Tram clermontois

mercredi, août 09, 2006

Vol de Juillet

Grace à mon ami JF, un joli petit vol début-juillet pour aller manger dans le Périgord.

Avion = "Moyen de transport rapide pour personnes pas pressées"...
Avec le HR200, rien n'est plus vrai... Mon Dieu que cet avion est lent...

Et pour prendre des photos, ce n'est vraiment pas ça non plus. Bonjour les reflets sur la bulle en plexiglass, au revoir le contraste et les jolies couleurs!
Mais ce n'est pas grave, on en prend plein les yeux quand même...


Domme



Contrairement à l'hélico, l'avion se pose rarement au pied des restaurants. Les quelques kilomètres entre l'aérodrome et le village permettent de mettre en appétit.


(L'AD est sur le plateau, au fond, légèrement à gauche)


La Dordogne

mardi, août 08, 2006

Pourquoi partir en vacances...

... quand, près de chez soi, chaque village est une découverte nouvelle?


Saint-Yvoine


Nonette

lundi, juin 19, 2006

Hep! Bus!


8h12: je laisse la voiture au garage BM...
Je pars à pied attraper un bus.

8h24: un 13 me passe sous les yeux alors que je suis de l'autre côté de la rue;
8h26: ça va, un autre 13 attend au terminus, je vais attendre à l'intérieur;
8h27: arrivé 30 mètres derrière lui, le 13 démarre; Raté...

Bon, je vais au terminus de la 12 regarder les horaires.
8h28: pas de chance, le précédent est parti à 21, le prochain ne part que dans 20 minutes.
Las, je vais marcher jusqu'à la Fontaine du Bac, il y a d'autres lignes...

8h52: j'y arrive;
8h53: le bus de la 6 arrive... et repart sous mon nez; Trop de voitures pour traverser et lui courir après;
8h54: je me reporte sur l'arrêt provisoire, de l'autre côté du carrefour, la ligne 3 étant déviée pour cause de travaux;
8h55: je cherche l'arrêt provisoire, en vain; Je me retourne, le 3 est en train de traverser le carrefour, en direction de l'arrêt normal; la déviation est terminée depuis hier...
8h56: le temps que je retraverse pour la troisième fois, le 3 repart une fois de plus juste avant que je ne l'atteigne.

9h03: un 13 arrive, que j'aurais pu prendre au terminus si j'avais été patient et qui m'aurait évité 20 minutes de marche par temps lourd;
9h20: me voici enfin en centre-ville, plus d'une heure après être parti du garage (temps approximatif en moto: 8 à 10 minutes); au moins, cela m'aura rappelé combien les conducteurs de bus ont de la chance d'avoir de si jolies passagères...

L'attente du bus tant désiré me rappelle un passage de cette excellente animation Flash de Bozzetto: "Europe and Italy".
(Où je nous sens plus proche de l'Italie, d'un coup, là...)


Reprenons:
10h45: appel sur la portable, la voiture est prête;
Le temps de passer en caisse à la Fnac et de rejoindre l'arrêt de bus le plus proche, le 13 vient de passer, le prochain me ferait arriver à la fermeture;
Après trois nouvelles traversées de carrefour pour lire les horaires et choisir la bonne option, je décide d'attendre le 3.
11h14: le fameux 3 pointe son nez;
11h39: il me dépose vers le Multiplex;
11h50: arrivée chez BM après marche forcée, footing léger et moult sueur.
Bilan: une petite heure...

De quoi? Je bosse dans les transports en commun? Môa??
Naaan, jamais je n'oserais l'avouer...
Ou alors bon... Disons que... ça doit être de ma faute... Les bus étaient bien là, c'est moi qui n'ai pas su m'organiser, sans doute...


Pour en revenir à Bruno Bozzetto, voici ses dernières productions en Flash:
"Femminile & Maschile"
et un très court: "La Libertà"


samedi, juin 17, 2006

Petits PC deviendront... vieux!


Mon bon vieux PC étant en train de rendre l'âme, le coup de chaleur de ces derniers jours ayant probablement aidé, voici venue l'occasion de jeter un petit coup d'oeil en arrière...


* Philips VG 5000 *

Mon premier "micro-ordinateur". Heu...
Un clavier tiré d'un minitel, un magnétophone, une vielle TV.
- Ram: 24 Ko (si si, vous avez bien lu: kilo-octet);
- Affichage: 320 x 250 en 8 couleurs;
En fait, de mémoire, tout était vert, mais on pouvait distinguer 8 nuances de vert.
L'intérêt: Ecrire des petits programmes en basic, les enregistrer sur la cassette magnétique (idem à une cassette audio) en guise de seule et unique sauvegarde possible, puis tâcher de voir si ça fonctionne.

De deux choses l'une: soit on devient informaticien-futur-Bill-Gates, soit on tourne très vite en rond et on laisse trop vite tomber.
Prix: environ 2000 francs, sans TV ni magnétophone.
Ce devait être en 1985, voire 86...


* Amstrad PC 1512 *

Enfin quelque chose qui ressemble à un "PC", même si la compatibilité de l'époque était toute relative. Acheté d'occasion au gérant de la papeterie locale (vendant donc aussi des calculatrices... et les premiers "compatibles IBM PC").
Un lecteur de disquettes (des 5 pouces 1/4 souples), mais pas encore de disque dur (apparu sur ce modèle quelques mois plus tard, je crois).
- Processeur: Intel 8086 à 8 Mhz;
- Ram: 512 Ko;
- Affichage: 640 x 200, 16 niveaux de gris.

Alors... Insérer la disquette Dos. Démarrer le PC, il va reconnaître la disquette et charger MS Dos, version 3.2. Insérer ensuite la disquette "GEM", demander le GEM à l'invite, etc...
"GEM", c'est une sorte de Windows. Pour l'époque, c'était franchement bien et ça fonctionnait plus que correctement, à vitesse appréciable. Hélas, allez savoir pourquoi, cela n'a pas eu le succès commercial de "l'autre". Dommage, ça aurait pu faire un concurrent honnête.
Sous GEM, donc, Amstrad fournissait plusieurs petits programmes, dont un traitement de texte déjà correct et un "Paint".
Prix: environ 4000 francs d'occasion, de mémoire (avec moniteur monochrome).
C'était peut-être en 1988, ou pas loin.

Plus tard, j'ai acheté (neuve!) une imprimante Amstrad, à neuf aiguilles et ruban encreur. Mais au fait... Qu'est devenu Amstrad?


* Portable AST Ascentia *

1995, l'Armée. Des sous, peu de dépenses, des PC relativement modernes (à côté de mon Amstrad) au bureau; j'ai craqué, j'ai acheté un portable lors d'un voyage à Paris. Surcouf commençait à devenir impressionnant, les premiers Pentium 75 étaient rappelés pour cause de bug.
- Processeur: Cyrix 486 DX2, 66 Mhz;
- Ram: 8 Mo, étendue à 16, me semble-t-il. A moins que ce ne soit seulement 4 étendu à 8;
- Affichage: 640 x 480, écran couleurs (oui, mais combien?) à matrice passive;
- Disque dur: 260 Mo (bien vite plein!);
- Windows 3.1; pas de lecteur de CD-Rom, possibilité de modem par carte PCMCIA de première génération.

Un gentil Sergent m'a installé Windows 3.11, mais aussi "l'AX-Shell" d'Axialis, une sorte d'interface recouvrant le moche Windows par de jolis onglets pratiques, des icônes sympathoches et un gestionnaire de fichiers largement en avance sur son temps.
Encore un truc trop bien, qui a du se faire descendre par Microsoft...
(" - Ding, ding.
- Oui?
- Monsieur Axialis?
- Euh, oui?
Fpoum! Fpoum!
- Allo... Monsieur Bill? Oui, c'est fait. Au suivant...")

Il m'a aussi installé MS Office qui, déjà à l'époque, demandait plus de ressources que ne pouvait en offrir un portable moyen, pourtant neuf.
Après avoir viré Excel, j'ai réussi à récupérer un peu de place sur le disque dur pour pouvoir enregistrer mes documents Word et mes premières images de cul (bin oui, c'était l'Armée, quoi ;-)).
Prix: autour de 16 000 francs, mais j'ai la mémoire qui flanche.
En 95, donc.


* Dell Dimension XPS 450 *

En v'là du bon PC, en v'là!!
Sept ans de bons et loyaux services, et il tourne encore! Bon d'accord, avec XP, ça devient difficile, mais il... tourne!
Sept ans que le ventilo brasse en quasi-permanence, sept ans que clavier et souris supportent mes doigts empressés et -parfois- rageurs.
Sept ans que l'écran 17 pouces cathodique me permet de surfer sur les richesses du Net et de jouer (de manière peu fluide, certes, mais bon) à Flight Simulator ou à Longbow 2...

- Processeur: Pentium III à 450 Mhz;
- Ram: 128 Mo (le must de l'époque);
- Disque dur: 21 Go;
- Carte graphique n'Vidia avec 32 Mo de mémoire;
- Carte son Sound Blaster Live;
- Lecteur de DVD (wouahouu!).

Depuis quelques jours, la souris fait des siennes. Ou plutôt le composant qui la gère, puisque la souris, elle, fonctionne toujours aussi bien. Bref, le curseur se déplace tout seul, c'est insupportable et quasi-inutilisable.
Inutilisable, dis-je? Pas tant que ça, la preuve.
A l'instant même, j'écris ce truc inutile tout en recevant mes mails et en écoutant les B.O. de vieux James Bond sur mes braves Altec Lansing d'une qualité toujours aussi remarquable.
Il a fallu redécouvrir les raccourcis-clavier, et se rappeler que finalement, on peut toujours se débrouiller sans souris! Même si, j'avoue, c'est excessivement énervant et peu rapide...

Prix: 14 300 Francs, garantie de 3 ans.
Et oui, on a oublié qu'à une époque, la micro-informatique, c'était cher! Ce n'était pourtant qu'en 1999...


* PC d'intégration... commandé! *

Eh bien oui. Je l'aime bien, mon Dell. Mais on ne peut pas non plus rouler en voiture de collection ad vitam eternam.
Alors voilà:

- Processeur: Pentium D805 à 2,66 Ghz;
- Ram: 1024 Mo;
- Disque dur: 250 Go;
- Carte graphique 6600 GT avec 256 Mo de Ram;
- Carte son Sound Blaster X-Fi;
- Graveur DVD double-couche, etc...

Qui parlait de vie chère? Tout ça ne coûte, en juin 2006, qu'à peine plus de 650 petits euros.
Avec le superbe écran plat 16/10è qui va suivre, l'ensemble devrait coûter moitié moins que mon cher Dell d'il y a 7 ans...

Reste à voir s'il fonctionnera si bien et si longtemps... et ça, c'est une autre histoire!

mardi, mai 02, 2006

Tram tragique en banlieue nord: Un mort...

Entendu à la cafeteria aujourd’hui :

" - On a eu notre première grosse panne de courant dans les nouveaux locaux, ce matin. Presque tout a sauté : l’énergie pour les trams dans le dépôt, les onduleurs pour le réseau informatique…
- Vous avez mis longtemps à trouver la cause ?
- Pas trop, non. Mais plusieurs heures pour réparer. Quelques disjoncteurs 750 volts à changer, mais surtout pas mal de nettoyage à faire, sous peine de faire tout sauter de nouveau en remettant le jus.
- Nettoyer ? Pourquoi, qu’est-ce qu’il s’est passé ?
- Un p'tit gris qui a voulu visiter la sous-station électrique. Sans doute un jeune, pas trop prudent. Putaing ils sont cons, aussi ! On leur a mis des avertissements partout, des banderoles "danger de mort", des alarmes… Eh bien non, il faut qu’ils aillent visiter à tout prix ! Bon, d’accord, ils ne savent pas lire, mais quand même !
- Mais euh… Il a forcé la porte ? Les alarmes ne se sont pas déclanchées ?
- Non non. Il est passé par le toit, puis par un regard d’aération. Faut dire que ça chauffe un max, les transfos.
- Et alors ? Il s’est amusé à faire sauter les disjoncteurs, et c’est tout?
- Bin euh non, pas vraiment… Mais bon, on étouffe l’affaire, alors… Tu répètes rien, hein ?
- Non non, promis, tu me connais. Vas-y, raconte !
- Eh bien, je dirais plutôt qu’il s’est fait sauter sur les disjoncteurs. En descendant par le regard, les premières choses sur lesquelles il a pris pied, ce sont les fameux disjoncteurs. Remarque, il n’a sans doute pas eu le temps de souffrir.
- Attends, deux minutes, là… Tu es en train de me dire qu’il est mort?
- Bin, qu’est-ce que tu croyais ? Il s’est posé directement sur plusieurs fois 750 volts, ça a du faire un bel éclair…
- Et tu me dis ça comme ça, tranquille, en rigolant, toi !
- Ouahoo attends, hé, il y en a plein le quartier, des comme celui-ci ! Alors un de plus, un de moins…
- Je n’y crois pas… C’est dingue ça ! Et je n’ai vu aucune agitation particulière, en arrivant. Pas de police, pas de journalistes ?
- Ah non, hein ! Je t’ai dis qu’on avait réglé ça en interne. Il est mort, il est mort, point. C’est pas en en faisant tout un patacaisse que ça va le ressusciter ! De toutes façons, une mère ne reconnaîtrait même pas ses petits, par ici. Ils se ressemblent tous, tu vas voir que personne ne se rendra compte de sa disparition…
- Bon, admettons. Et le cadavre, vous en avez fait quoi ?
- Le plus gros problème a été de le décoller. Il en restait à peine un morceau pas encore grillé, c’est comme ça que je sais qu’il était gris. Le reste était devenu tout noir ! Un gris noir, hu hu hu, trop fort…
- Bon appétit.
- Ca ressemblait à une grosse merguez oubliée sur le barbecue, tu vois? Carbonisée, soudée à la grille... Enfin bon, à force de racler, on a pu enlever le plus gros et changer les pièces.
- Beurk. Et ta merguez, tu l'as enterrée où?
- Alors ça, rien de plus simple. Les travaux d'aménagement ne sont pas terminés, il y avait de la terre toute retournée juste au bord de la sous-station, le travail était pré-mâché. On a garé un bus devant pour cacher le boulot, et voilà.
- ...
- Oui mais bon, tu imagines, aussi? Maintenant, à chaque bavure, les journaleux s'en mêlent, ça dégénère, c'est le bordel. Il manquerait plus que la SPA soit mise au courant, et alors là je te dis pas: Brigitte Bardot qui fait sa crise, les écolos qui manifestent devant nos trams, la CGT qui pose un préavis à l'EDF pour demander la modification de tous les transfos, etc!
- Je ne te suis plus, là... Quel est le rapport avec la SPA?
- Bin... Le chat, voyons! Le chat gris!!
- Le chat...?
- Bien-sûr! Tu pensais à quoi, toi, là?
- Hein? Heu, rien rien, non. Le chat. Le petit chat gris...
- Bon, eh bien moi je vais reprendre des saucisses! "

(Bien entendu, tout ceci n'est que pure fiction...)